Conseiller municipal, journaliste et responsable de l'observatoire des médias au Ministère de la Communication du Cameroun, Atangana Manda Charles émet diverses propositions à l'endroit du Chef de l'État. Membre actif du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais), ce politique œuvre en général pour une magnitude efficiente de ses idéaux. Après une participation conséquente au Grand Dialogue National (rapporteur pour la commission 4) instruit par le Chef de l'État Paul Biya, ce cadre du RDPC sous-tend à quelques propositions coercitives.

En effet, les élections législatives et municipales prévues pour le mois de février 2020, dénotent parallèlement de plusieurs préceptes électoraux. Dans cette convergence électorale, le Chef de division de l'observatoire des médias et de l'opinion publique, adresse une proposition au demeurant de cette démarche élective.

Une analyse sociopolitique de Charles Atangana Manda

Selon lui, l'article 15 en son alinéa 4, donne assurément un privilège au Président de la République du Cameroun (PRC). Celui-ci permet éventuellement d'apprécier l'ampleur d'une situation de crise traversée par le pays. Il permet ainsi le nivellement d'une prorogation ou l'abrogation du mandat des députés. Ceci autant que l'exige le retour à la vie normale (article 5 alinéa 4).

Ce faisant, en cas de crise grave ou lorsque certaines circonstances l'exigent, le PRC (après consultation du Président Constitutionnel, de l'Assemblée Nationale et du Sénat) peut agir. Il peut notamment le décider par une loi de pouvoir proroger ou d'abréger son mandat. Dans une optique d'apaisement et d'unité nationale, certaines recommandations du GDN, ont eu un effet péremptoire sur la gestion de la crise dans les zones anglophones.

Pour cet homme politique, les circonstances exigent que le Chef de l'État prenne un recul nécessaire pour adresser les diverses questions liées à ces recommandations.

La nécessité d'une prorogation au prochain scrutin

Toutefois, concernant le mandat des conseillers municipaux, il a été 2 fois prorogés (12 mois en 2018 à compter du 15 octobre 2018 et en 2019, pour une échéance fixée au 29 février 2020).

En outre, selon la loi, un calcul équitable va faire un total de 16 mois et 14 jours de prorogation en date du 29 février 2020. Atangana Manda a suggéré en visitant l'article 170 du code électoral, de suivre l'indication qui demeure notable et pertinente. Elle fait suite à la prorogation du mandat des conseillers municipaux qui peux excéder 18 mois. Ce qui selon lui va signifier qu'en date du 29 février 2020, il restera (en soustrayant équitablement) 1,5 (18-16,5), soit 1 mois et deux semaines possibles pour le mandat des conseillers municipaux.

Dans les analyses de ce Chevalier de l'Ordre National de la valeur, il serait bénéfique de proroger d'un mois et demi le mandat des conseillers municipaux.

Ceci dans le respect de la loi. En second recours d'également faire proroger le mandat des députés de 4 semaines, soit jusqu'au mois de janvier 2020. "Mon adhésion à la prorogation du double scrutin législatif et municipal, pour la fin du mois de mars 2020, est donc clairement soulignée par la présente", a terminé Atangana Manda Charles.