Le scrutin de 2020 est enfin dévoilé. Plus de peur que de mal pour certains candidats préposés à ce scrutin électif. Il s'agit bien des élections Législatives et Municipales du 9 février 2020. Election's Cameroon (Elecam) en charge d'organiser ce scrutin, a eu la charge de recueillir les candidatures et d'organiser la sélection des partis et des candidats selon les directives du code électoral en vigueur.
Comme l'a souligné le président du Conseil Electoral Enow Abrams Egbe, lors de la cérémonie de restitution des différentes formations politiques à son siège le 9 décembre 2019; Elecam travaille dans la transparence et la neutralité au Cameroun. Sur ce, Elecam a minutieusement dévoilé les différentes listes par circonscription électorales.
Il faut donc retenir que 35 partis politiques ont présentés leurs candidatures pour les élections législatives du 9 février 2020 ainsi que 470 listes par régions et par circonscriptions. Le Conseil électoral s'est ainsi réuni en session de plein droit le 9 décembre pour délibérer en présence des représentants de partis et des hommes et femmes de médias.
Elecam dans le jeu des élections
Concernant l'élection municipale, 42 formations politiques ont déposées leurs candidatures, suivi d'un candidat indépendant. Par ailleurs, 592 partis ont été reçus dont 549 acceptés. Plusieurs partis politiques et candidatures ont notamment été rejetés aux vues de la non conformité de leurs dossiers et du non paiement requis pour les dépôts de dossiers.
En outre, concernant les revendications, ceux voulant recourir à une requête ont un délai de 5 jours suivant la lecture et la publications des candidatures selon l'article 189 du code électoral. "La décision d'acceptation ou de rejet d'une liste de candidats peut faire l'objet d'un recours devant la juridiction administrative compétente, par un candidat, le mandataire de la liste intéressée ou de toute autre liste, ou par tout électeur inscrit sur la liste électorale de la commune concernée." Ainsi que suit cet article, chaque candidat se doit de respecter les prescriptions du code électoral pour une certaine régularité de chaque liste.
Une aubaine pour les nouveaux candidats
Les nouveaux partis investis pour ce nouveau scrutin tels que le PCRN (Parti Camerounais pour la réconciliation nationale) de Cabral Libii, le Purs (Peuple Uni pour la rénovation Sociale) de Serge Espoir Matomba, ou le MPCN (Mouvement Patriotique pour un Cameroun Nouveau) de Paul Eric Kingue, vont ainsi faire leurs preuves durant ce scrutin décisif.
«Je demande aux Camerounais de ne pas suivre ce mot de boycott, c'est inutile. Il faut laisser les jeunes camerounais avoir l'expérience des élections pour s'aguerrir». A dit le président du MPCN ce matin sur les onde de la radio Equinoxe.
En effet, auparavant allié au MRC du Pr Maurice Kamto, il estime s'être vu écarté par celui-ci et demande à ses militants et sympathisants de ne point céder au boycott de cet ex-allié. Le MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) a décidé de ne pas prendre part à cette élection suivant son courant idéologique et de boycotter ce scrutin. Par ailleurs, d'autres partis en lice tels que l'UDC, le RDPC, le RDDPC, l'ANDP, le MDR, l'ANDP, le MLDC, le SDF, le MDR, l'UNDP, le FSNC, le PADDEC entre autres, sont bien présents et comptent mener des campagnes dans toute l'étendue du territoire.
Le célèbre parti politique révolutionnaire UPC (Union des Populations du Cameroun) quant à lui a reçu plusieurs rejets dans ses listes pour cause de présentation de deux listes pour le même parti. Conformément aux articles 128, 129 et 130 du Code Electoral en vigueur, certaines mesures peuvent être prises en compte selon les réclamations au Conseil Electoral. La liste des candidats étant effective depuis le 10 décembre 2019, ceux-ci peuvent déjà commencer la danse des différentes campagnes électorales.