Face au contentieux électoral qui s'est ouvert au Conseil Constitutionnel (CC) concernant les rejets et autres dysfonctionnements des formations politiques et des candidats, Elecam a tenu une 4e session de plein droit. Elle s'est tenue le vendredi 27 décembre 2019, à l'immeuble siège à Yaoundé.

Elle faisait suite aux contentieux pré-électoraux introduits devant le Conseil Constitutionnel et les Tribunaux Administratifs. Cette énième session intervient au lendemain de la publication des listes des candidatures rejetées par le CC pour le prochain scrutin du 9 février 2019.

Il s'agit des élections législatives et municipales au Cameroun.

Elecam mise sur le professionnalisme

Cette rencontre présidé par le président du Conseil électoral, Enow Egbe Abrams, et de l'ensemble du Conseil, a été consacrée à la publication des listes des candidatures ayant fait l'objet de plusieurs irrégularités. Il s'agit de la réhabilitation, de la confirmation de rejet et des candidatures dont le redressement d'erreurs matérielles ont été ordonnées par les juridictions compétentes.

Dans son allocution, le président du Conseil électoral à tenu à signifier que les élections municipales et législatives du 9 février 2020 vont se dérouler sans entrave. Ceci en dépit des troubles sévissant dans certaines zones du pays, notamment la crise dite anglophone et les régions du Nord (avec les attaques de Boko Haram).

La cérémonie du 9 décembre 2019, qui s'est toujours déroulée au siège directeur, dans le cadre de la publication des listes des candidats à l'élection des députés à l'Assemblée Nationale et des Conseillers Municipaux a fait suite à plusieurs réclamations.

Une session de mise au point

Conformément aux dispositions du code électoral avec ses articles 126 et 128, ces listes pour la plupart ont été publiées selon la déontologie, le respect et la transparence de ce code.

Le cas patent de l'UPC (Union des Populations du Cameroun) a fait suite à deux propositions de listes qui ont fait l'objet de rejet, d'où cette présence inhérente au CC et au Tribunal Administratif. Par ailleurs, l'arbitrage du CC a bel et bien été des plus rigoureux avec un taux du contentieux considérablement bas.

En vue d'avoir une élection inclusive, les travaux qui ont eu une durée de 10 jours, ont promu une participation électorale légitime.

Enow Abrams Egbe, a également tenu à remercier l'ensemble du Conseil Electoral pour la travail abattu et le professionnalisme dont ils ont eu recours pour la validation finale des listes de candidatures. Ce dernier a fait savoir qu'à la fin des présentes délibérations, Elecam rendra publique les listes réhabilitées, rejetées et celles dont les redressements d'erreurs matérielles ont été ordonnées par le Conseil Constitutionnel et le Tribunal Administratif.