C'est en Belgique que s'est déroulée l'histoire d'un jeune enfant de deux ans mort dans son sommeil. Selon les premiers éléments de l'enquête, sa mère lui aurait administré une dose de suppositoires trop importante. Elle souhaitait l'aider à supporter le douleur après une opération des amygdales. Aujourd'hui incarcérée en maison d'arrêt en Belgique, elle encourt la peine de prison maximale. Les premiers éléments indiquent que la jeune femme serait bipolaire. Sa détention provisoire n'a pas été acceptée. Retour sur cette histoire à peine croyable.

La mère de l'enfant demande des conseils dans un groupe Facebook...

Aujourd'hui, tant sur internet que sur les réseaux sociaux, on trouve de tout. Les fausses informations peuvent être dramatiques comme ce qu'il s'est passé pour ce petit garçon. Ce petit ange aujourd'hui disparu suite à la malveillance de la part de sa mère mais aussi de mauvais conseils de la part d'autres mères.

C'est le 7 février que le petit enfant quitte l'hôpital après une opération des amygdales. Néanmoins, selon les éléments de l'enquête, il avait du mal à supporter la douleur. Afin de le soulager, sa mère décide de lui donner des suppositoires analgésiques. Elle lui aurait donné ces derniers suite aux conseils d'autres mères sur un groupe Facebook.

Sur le réseau social, elle a indiqué qu'elle avait tout pour lui permettre de supporter la douleur la journée mais pas le soir. L’enfant s’est étouffé dans ses vomissements.

Près de 7 suppositoires en quelques heures

C'est toujours sur Facebook que la mère a indiqué la mort de son fils, elle a indiqué qu'il était mort après avoir vomi dans son sommeil.

L'enfant est mort le 16 février, la mère a été incarcérée, les funérailles ont eu lieu le 26 février au matin. Selon les éléments de l'enquête, elle lui aurait donné 7 suppositoires en 10 heures, alors, qu'il faudrait les espacer de quatre heures. Aujourd'hui, elle risque jusqu'à deux ans de prison pour homicide involontaire.

Diagnostiquée comme bipolaire, elle n'a pas été autorisée à rentrer chez elle. “Ma cliente ignorait totalement que ces médicaments pouvaient causer la mort de son enfant”, a affirmé son avocat, Me Kris Vincke.

Egalement, la relation du couple est pour le moins tendue. La perte d'un enfant est certainement une des choses les plus difficiles à endurer et pour des raisons de sécurité, il est préférable qu'elle ne soit pas en contact avec son conjoint. Ce dernier aurait indiqué qu'il allait demander le divorce. Le petit Aro n'est plus et le manque d'informations ou la désinformation peuvent avoir de graves répercussions et éventuellement causer la mort.