L'alimentation intuitive est très à la mode actuellement. Les anciens régimes disent de ne plus manger ceci ou cela : c'est s'empêcher en conclusion pour mieux être tenté. L'alimentation intuitive dit d'écouter notre corps, car il est capable de réguler notre consommation alimentaire.
Faim et satiété
A la manière de nombreuses méditations, l'alimentation intuitive invite à s'écouter et à constater son plaisir à manger. En France, le rythme alimentaire suggère trois repas par jour voire quatre si l'on compte le goûter. Néanmoins, si l'on a faim, doit-on se retenir jusque l'horaire du prochain repas ou bien manger plus tôt et se nourrir à nouveau uniquement lorsque la sensation de faim revient ?
Prendre conscience de son état n'est pas si simple. L'alimentation intuitive a pour optique de garder un poids stable. Lorsque l'on mange trop, cette démarche permet de réduire la quantité ingérée. Comment faire la différence entre sensation de faim et gourmandise, entre satiété et poursuite du repas surtout lorsque l'on mange une raclette, des bonbons, une fondue bourguignonne, un grec, ou des chips ?
Ecouter son corps
Lorsque l'on tombe malade ou que l'on veut faire un régime, se soigner ou maigrir nécessite de courir chez le médecin, d'avoir un traitement médical, de suivre une technique restrictive pour maigrir vite. Or, si l'on écoute son corps, la prise de conscience de sa faim, de sa satiété, de son mal de crâne, de gorge ou d'estomac, peut déjà permettre de commencer à se soigner, mieux manger et maigrir.
Ecouter son corps, c'est être moins exigeant avec soi-même et ses muscles, se reposer, reconnaître s'il s'agit d'une toux grasse ou sèche, manger à sa faim, se laver le nez matin midi et soir et finir son repas avant d'être ballonné. Un régime devrait-il être une souffrance ?
L'automédication est "le choix de trois français sur cinq" selon Hellocare.
Les sodas créent des dépendances. Faire ses courses en ayant faim fait acheter davantage d'aliments gras ou sucrés. Suivre l'alimentation intuitive nécessite de connaître le ventre qui gargouille, de déterminer s'il s'agit d'une envie qui reste en tête, de savoir que la satiété entraine une sensation de bien-être.
Les facteurs trompeurs
Faim ou pas faim, d'autres causes se joignent à cette analyse complexe. L'alimentation intuitive se base sur la sensation, mais il peut y avoir des interférences dont on devra prendre conscience et se défaire. Le moral et le stress influent également sur notre alimentation.
Il peut y avoir diverses dépendances au sucre, à l'amidon et au gras. Chez tout individu, d'autres déclencheurs tels que la fatigue, l'anxiété, la tristesse, l'éloignement et même l'allégresse ou l'amusement font parfois ressentir une subite faim. Connaître ses réactions sentimentales ou ses habitudes telles que manger trop vite ou manger des aliments qui accélèrent notre digestion est également nécessaire.
Comment s'écouter ? Sophrologie et techniques respiratoires peuvent être de mises. S'isoler, être calme, être au calme, réduire sa préoccupation, fermer ses paupières, se concentrer sur son estomac, ressentir les sensations dans ses membres, penser uniquement à soi ; permet de mieux écouter sa faim.