La Gauche est là, selon Valls avant le débat : quelle Gauche ? Ou quelles gauches ? Sept stratégies ?
Questions
Tous les candidats étaient habillés en sombre, tous en cravate sauf pour Benhamias et Madame Pinel seule candidate des primaires comme NKM à Droite.
Les enjeux sont: aucun des candidats PS ce soir ne peut être pressenti comme vainqueur de l’élection présidentielle en 2017; chaque intervenant peut s’affirmer comme le meilleur, c’est l’évidence; il faut apparaître comme le candidat le plus crédible face à la Droite et François Fillon; pour le candidat qui gagnera la primaire, il sera considéré comme le patron qui participera à la refondation idéologique du PS pendant les 5 ans au cours desquels le PS sera dans l’opposition,car le vainqueur de ce soir n’aura aucune chance de devenir Président de la République en 2017.
Ouverture des débats par Gilles Boulaud TF1, entouré de Martichou de RTL et de Croissandeau de l’Obs
Première question : pourquoi se présenter ?
Tous les candidats justifient leur participation pour sauver la France si François Fillon était élu à la présidence de la République. Pour tous les impétrants, bilan de Hollande, contrasté en demi-teinte, inachevé, en profonde incompréhension et fierté pour Valls face au terrorisme et responsabilité pour Pinel.
Economie
Proposition forte de Montebourg fondé sur la relance de tous les secteurs d’activités. Valls assume le CICE malgré la dénonciation de Anne Hidalgo.
Il propose d’aller plus loin pour le numérique et le soutien à l’innovation et au développement. Pour Hamon, le choix du gouvernement a été léger car beaucoup d’argent a été engagé sans résultat réel. Troisième question : le revenu universel : pour Bennahmias, le revenu universel concerne toute la France, c’est une aide sans aucune condition. Pour Peillon, le coût est trop important : 400 milliards d’euros. Il préfère le CICE et estime que le revenu universel n’est pas applicable car il pense que le revenu universel ne résout pas le problème de la solidarité. Hamon explique que ce RU est important et n’est pas un appel à la paresse. Valls propose un revenu décent et souhaite une société de travail tout en luttant contre la pauvreté en fusionnant les minima sociaux pour les 18-25 ans (idée évoquée par Hamon dans son intervention).
De Rugy intervient en montrant que la manière dont le débat est mené n’est pas très correcte car les questions évoquées sont trop larges.
La croissance
Pour Montebourg il faut relancer la demande et pour les autres augmenter le salaire et créer un bouclier fiscal pour les plus pauvres. Il faut sortir d’une société d’héritiers pour aller vers une société de travail. Pour Valls: récompenser le travail, baisser les impôts et augmenter le pouvoir d’achat par la défiscalisation des heures supplémentaires. Intervention vigoureuse de Bennahmias pour que les petits candidats soient aussi entendus. Tous sont d'accord pour une réforme de la sécurité sociale.
Travail
Critique fondamentale de la loi El Khomri par Hamon.
Même position pour Montebourg. L’apport de Pinel est à la marge car elle s’inquiète du dialogue social. Les autres candidats sont d’accord avec les dialogues sociales de la loi El Khomri.
Synthèse de la première partie du débat :
Le débat a mis en valeur deux personnages, Montebourg et Hamon sortent les principaux vainqueurs. Valls est à la peine car il estime que les principaux débats concernant la France ne sont pas au rendez-vous. Il est prisonnier du bilan de Hollande
Deuxième partie question du débat
Il faut protéger les français et tous les candidats en sont d’accord face à la menace terroriste et la capacité de réponse de Hollande. Sur ce plan, Bennahmias a salué l’action de Valls/Hollande. Un moment de plaisir pour Valls. Sur Valls est même très bon sur les remèdes pour combattre contre le terrorisme.
Sur les réformes institutionnelles, tous sont d'accord, on attend le deuxième débat.