Notre beau pays France a beaucoup de mal avec la réussite et le succès. En France la réussite des uns est jalousée par les autres. C’est vrai de la vie économique et sociale, comme de la vie politique. Le PS, surtout dans le Val de Marne, la France Insoumise, Les Républicains démarrent une petite chanson en légitimité pour contester la victoire de LREM au premier tour. Certains députés en ballotage défavorable reprochent au Parti de Macron de confisquer la démocratie. C’est inacceptable pour les députés traditionnels, pour la plupart des hommes blancs, comme on le dit souvent, de cinquante ans et plus, professionnels de la politique et incapables d’accorder leurs pensées politiques avec l’évolution de la société.

Ils pensaient plus à rentabiliser une situation de rente ecclésiale qu'à travailler réellement. ils enfermaient les électeurs dans des discours d'opposition riches contre pauvres, noirs contre blancs, femmes contre hommes, etc. Un de ces politiques de la classe traditionnelle, Henri Guaino a vomi sur ses électeurs en les traitant d’incapables et aujourd’hui la violence a remplacé le débat démocratique, comme on a pu le voir avec l’agression facile d’un militant politique contre Nathalie Koscuisko-Morizet à la place Maubert.

Macron Président, il introduit des nouvelles méthodes managériales dans la désignation des candidats-députés pour représenter son parti. On mise davantage sur les compétences professionnelles que sur l’entre-soi théorique, bavard, confiscatoire des partis traditionnels qui préfèrent des candidats qui les ressemblent, alors que la France, dans sa diversité, est composée de Français citoyens aux phénotypes et aux religions différentes.

La France n’aime pas le succès et considère ceux qui en ont dépositaires comme des parias.

Un Nadal « français » aurait été incompris comme l'est Macron

Les 10 victoires de Nadal à Roland Garros auraient forcément agacé la France non sportive et les autres, comme le palmarès actuel de Teddy Riner en judo. C’est vrai des sportifs mais aussi de ceux de nos compatriotes qui réussissent en affaires et surtout de nos élèves qui souvent sont ostracisés parce qu’ils sont les meilleurs de la classe.

Ils réussissent dans toutes les matières et certains profs en sont jaloux, minimisent les félicitations et, au nom d’un égalitarisme de salon et de principe, supportent très mal le succès et la victoire des élites.

Macron est l’exemple type de cette élite brillantissime (Henri IV, Sciences Po, ENA, banquier d’affaires et aujourd’hui Président) qui est honni par les politiques traditionnels qui, souvent, n’ont comme métier que leur carrière politique et qui ne connaissent rien de la « vraie » vie, celle qui consiste à se lever le matin pour gagner son pain.

C’est bien que les députés battus retournent au chômage pour réapprendre à vivre.

Macron modifie la gouvernance du pouvoir en France

Que n’a-t-on dit sur Macron avant sa présidence ? Feu-follet, saltimbanque de la politique, politicien furtif, tout a été fait pour discréditer Macron. Sans sombrer dans un macronisme velléitaire, il faut noter que le Président et son livre « Révolution » bouleverse le paysage politique en participant non au renouvellement mais au remplacement d’une grande partie de la classe politique française habituée à l’entre-soi. Macron et LREM devrait y parvenir sans grande difficulté le 18 juin au soir. Arrêtons le procès en illégitimité fait à LREM. Macron, par sa victoire, change la façon de gouverner l’Etat et l’administration et établit de nouveaux rapports avec l’opinion publique.

En exigeant l’évaluation des Ministres, ce qui est une nouveauté sous la 5ième République, en introduisant la parité dans l’exécutif et à l’Assemblée, Macron inaugure un nouveau style de gouvernance, ce qui n’a pas l’heur de plaire au Parti Socialiste, à la France Insoumise plus habitués à se serrer les coudes pour garder les postes, à la fois dans leurs appareils politiques respectifs et dans la désignation des candidats de leurs partis pendant les différentes élections (municipales, départementales, régionales, européennes, législatives).

Haro sur la diversité représentée par quelques citoyens à la couleur un peu plus foncée ou un peu brune pour dire que les partis traditionnels s’ouvrent à la modernité et à la diversité de la société française.

C’était la pratique des partis traditionnels PS, LR, Modem, PCF. Macron inaugure un nouveau style de choix des candidats. Stop « les gens » pour reprendre l’expression de Mélenchon, pas de procès en illégitimité, les victoires de Macron sont légitimes, légales et démocratiques.