Nous sommes un pays bizarre avec des dirigeants bizarres. C’est le cas de Mélenchon qui, trop âgé par rapport à Macron, devrait « dégager » car il est l’un des représentants de l’ancienne politique. Melenchon, ancien prof d’histoire qui n’a pas beaucoup exercé mais qui s’est gavé des recettes fiscales sous forme de revenus de l’Etat en occupant successivement les postes de Sénateur, Ministre, Député européen et Député national, n’est pas très content de ne pas avoir été au second tour de l’élection présidentielle de 2017. De plus, ses analyses historiques sur le combat de la rue contre le nazisme sont fausses car c’est la rue qui a amené le nazisme en Allemagne et que ce sont les Etats, surtout les alliés (Etats-Unis et URSS), qui ont combattu les nazis, même s’il y a eu la résistance dans les rues françaises.

Monsieur Mélenchon, arrêtez, vous ne serez jamais Président de la République en France, votre mouvement les Insoumis, est sectaire et ne tient qu’à vous, Marine Le Pen a été devant vous aux élections présidentielles. Amusez Les Insoumis si vous voulez, mais soyez responsables car vous n’apportez rien à la France en matière de stratégie à long terme. Vous avez le droit de vous opposer à Macron, mais de manière responsable.

Le Sénat

La République en marche est le quatrième groupe au sein de la haute assemblée. La construction de ce groupe s’est faite au moment de la victoire du Président Macron à l’élection présidentielle. On ne peut reprocher à LREM de subir une défaite alors que le mode de scrutin au Sénat implique le vote de Grands électeurs, c'est-à-dire les conseillers municipaux, régionaux, etc.

La victoire des LR ( Les Républicains) n’est que la traduction de nombreux conseillers municipaux acquis au cours des élections municipales de 2014 qui ont voté massivement pour le parti. LREM n’existait pas à l’époque. Messieurs les journalistes, revoyez votre logiciel mental et d’explication quand vous dites aux Français que la quatrième place des LREM au Sénat est une défaite pour Macron.

Un peu de sérieux.

Les grèves

Les Français salariés et mécontents ont le droit de manifester pour montrer leur désaccord. On peut comprendre leur opposition aux ordonnances portant sur le code du travail car ils ont l’impression que Macron représente la France riche, contre eux la France pauvre, celle des laissés pour compte.

C’est bien l’image que les syndicats veulent donner de la politique de Macron, alors que celui-ci est pour une transformation réelle de la France afin de combattre les inégalités. Une certaine France ne souhaite pas les réformes de Macron pour continuer à faire exister les inégalités économiques et sociales par sa position économique. Cette même France aussi souhaite continuer une politique paternaliste envers les immigrés en parlant en leur nom, sans que rien n’aboutisse, ce qui traduit une satisfaction solidariste de cette frange française qui peut dire au reste du monde qu’elle est solidaire alors que, dans les faits, ces anarcho-syndicalistes, faussement pro-immigrés, ne défendent que leurs intérêts.

Macron a réussi à faire entrer dans l'Assemblée nationale la France dans toute sa diversité, noirs, maghrébins, blancs de classe populaire et de tous métiers comme les agriculteurs. Ce qui n'était pas possible avec les partis traditionnels, il faut le dire haut et fort et ne pas en avoir honte. C'est la réalité implacable des faits.

La montée de l’extrême Droite en Allemagne

C’est une épine dans le pied de Merkel et dans celui de Macron car, dans son discours attendu mardi 26 septembre sur l’Europe, Macron veut profiter de l’affaiblissement relatif de Merkel en dépit de sa victoire pour la contraindre à changer de stratégie vis-à-vis de l’Europe. La montée de l’extrême droite risque de réduire la marge de manœuvre de Merkel, obligée de consacrer les fonds excédentaires du commerce extérieur allemand à la lutte contre les inégalités en Allemagne plutôt qu’à la construction de l’Europe.

L’agenda de Macron pour les jours prochains

Monsieur le Président, forcez l’allure, continuez la transformation de la France trop habituée aux rentes et aux castes identiques à celles de l’Ancien régime dénoncé par Tocqueville qui voulait la révolution démocratique, comme l’indique le titre de votre livre « Révolution ». L’agenda est sérieux : investissements de 50 milliards pour la France portant sur l’innovation, sur la formation des populations faiblement diplômés, sur l’Europe et sur la Sécurité Sociale. Mélenchon pourra toujours s’opposer, il a politiquement raison mais démocratiquement tort car il ne représente que lui-même et ses Insoumis qui lui sont soumis.