Deux plaintes contre Hulot pour "agression sexuelle et viol" ont été classées sans suite comme le rapporte le jeudi 8 février 2018 la plupart des médias et réseaux sociaux. C’est une accusation grave, même s’il y a prescription et même si les faits ont été classés sans suite. Cette affaire a eu l’honneur d’ébranler Nicolas Hulot chez Jean-Jacques Bourdin sur RMC. Le Ministre a dit sa bonne foi et très vite il estime que la rumeur qui commence à courir dans le tout Paris joue contre sa famille, sa femme et ses enfants. Le Ministre d’Etat, Hulot, selon le site du Point du 08/02/2018, aurait été accusé de harcèlement sexuel par une ancienne employée de sa fondation.

Toujours selon le site Le Point, « Si Hulot a décidé de parler aujourd’hui, c’est que Ebdo, le nouveau magazine créé par Laurent Beccaria, publie ce vendredi un article sur deux affaires où le Ministre serait mis en cause et qui inclurait un témoignage accablant pour l’ex-animateur d’Ushuaïa ».

Faut-il incriminer les journalistes d’avoir exhumé deux affaires closes par la justice ?

Pourquoi le journal Ebdo, comme le rappelle le site Le Point et certains journalistes en quête de sensationnel, ressent le besoin de mettre en lumière deux affaires dont la justice avait décidé qu’elles n’existaient pas ?

Hulot a raison d’être en colère. Quel projet politique poursuit-on en attaquant ainsi Hulot ? La société française, grâce aux féministes de « Balance ton porc », entre dans une ère de dénonciation et de calomnie facile.

Faut-il s'en réjouir ou s'en désoler ? La justice a rendu sa décision et le site le Point rend compte de l’origine des rumeurs sur Nicolas Hulot en montrant que cette affaire actuelle aurait pour source une enquête qui viendrait de la part de l’affaire dite Denis Baupin, éminent député du groupe EELV (Europe écologie, Les Verts) à l’Assemblée Nationale.

Une des deux affaires que l’on reproche à Hulot viendrait dune jeune femme qui, étudiante, aurait eu un job à la Fondation nationale Hulot. Elle déclare : « Je déments formellement les rumeurs me concernant, je n’ai aucun commentaire à faire sur une affaire qui n’en n’est pas une ».

S’il n’y a pas d’affaire, alors de quoi les médias parlent-t-ils ?

Inutile de faire des gorges chaudes et profondes sur une affaire inexistante. Il faut comprendre l’angle d’attaque du magazine Ebdo pour voir l’intention du journal et si le non-lieu de la justice cache des accords éventuels avec les victimes supposées. On peut se demander légitiment ce que cherchent les journalistes qui ont mis au grand jour cette affaire Hulot. Ont-ils un projet politique ? Lequel ? Ou s’agit-il d’informer les citoyens que Hulot n’est pas l’homme public que la télévision montre ?

Selon le site Le Point, une affaire vieille de 20 ans concernerait aussi Hulot

Le site le Point indique qu’une accusation de viol, pour des faits remontant à 1997, concernerait Hulot à la suite d’une plainte déposée en 2008 par une petite-fille de François Mitterrand, Pascale Mitterrand, comme le rapportent la plupart des journaux ce vendredi 9 février.

L'affaire Nicolas Hulot montre la dérive individualiste et égotiste de certains citoyens dans la République. Il ne s'agit pas de réduire des individus au silence et il est normal qu'un certain nombre de faits criminels, comme le viol, soient dénoncés par les victimes, mais il faut prendre garde de ne point en faire trop, a fortiori quand des affaires d'ordre privé ont fait l'objet d'enquêtes et de classement sans suite par la justice. Les journalistes ont le droit de faire leur travail, c'est leur première fonction, celle d'informer, mais il faut faire attention de ne pas franchir le pas pour des motifs politiques et des rancoeurs en accusant ou en exhumant des affaires classées par la justice. Ici et maintenant, Hulot en est la victime expiatoire. Hulot a le soutien du Président Macron et du Premier Ministre Edouard Philippe.