Le cri d'alarme contre la déforestation n'a pas encore suffisamment touché la sensibilité des pouvoirs publics à travers le globe. Tout comme le SIDA, en attendant son remède, elle fait des ravages sur la terre, et plus, elle fait pire.

Notre planète perd sa couleur verte

Vue d'en haut, la terre présente ses couleurs parmi lesquelles le vert. Cette dernière, portée par le monde végétal, disparaît peu à peu pour satisfaire l'appétit illimité de la déforestation. En 2018, le Word Ressources Institut publie dans son rapport la disparition d'une douzaine de millions d'hectares de forêt tropicale.

A ce rythme, nous pourrions tout défricher. En tenant compte des chiffres reconnus par les états, le FAO publie en 2005 un rapport montrant que la déforestation a gravement accentué le recul des forêts primaires. Les arbres plantés de manière artificielle ont augmenté en nombre, et couvrent en 2005 environ 5% de la superficie du monde boisé. En cette année 2005, les forêts primaires représentaient seulement 36% des forêts au monde, subissant toujours la déforestation à une capacité de 7,3 millions d'hectares l'année. Ce monstre insatiable qui menace l'équilibre planétaire n'a pas seulement une cause naturelle, mais est beaucoup plus une oeuvre humaine. D'où l'importance d'identifier le rôle de l'homme dans cette affaire pour mieux faire face.

Une lutte qui semble perdue d'avance

Les hommes qui représentent les autorités étatiques de par le monde veulent-ils vraiment stopper ce fléau qu'est la déforestation ? Cette dernière est la mamelle nourricière d'un grand nombre d'entreprises éparpillées dans le monde à des niveaux de production différents, car l'industrie du bois a de nombreuses dérivées, sans compter l'agriculture intensive.

L'économie de certains pays est directement soutenue par la déforestation. Y renoncer serait une chose non-envisageable. Pourtant, si elle contribue à la richesse des uns, elle contribue encore plus à affaiblir la vie sur la terre. Les gouvernements doivent donc afficher leur bonne volonté dans la résolution de cette affaire.

La bonne volonté, lorsqu'elle existe, est agréable en raison des moyens qu'elle dispose. Ils doivent faire preuve de créativité pour soutenir autrement leur économie, et conserver l'espace vert pour le bien des populations. Cet espace est un soutien indéniable pour la vie des hommes. Il y a ceux qui vivent dans la forêt primaire, et qui voient chaque jour comme les animaux, leur habitat naturel être détruit. Ces hommes sans force subissent constamment l'application du dicton qui dit que les gros poissons mangent les petits poissons. De plus, la biodiversité paye fortement le prix de l'appétit des grands. Ce n'est que lorsque la conscience écologique atteindra véritablement les coeurs des puissants que nous trouverons le chemin de l'équilibre.