La guerre contre le Coronavirus est loin d'être terminée. En effet, lors de sa dernière prise de parole à la télévision ce lundi 13 avril, le président de la République française a rappelé aux Français qu'il était important que les citoyens français continuent de faire des efforts. C'est uniquement en maintenant un niveau d'exigence élevé que la mise en place d'un déconfinement à partir du 11 mai sera possible. Durant son allocution, Emmanuel Macron a tenu à féliciter les Français qui respectent les mesures de confinement. Néanmoins, ce n'est pas le cas de tout le monde.
Dans les informations relayées à la télévision, quelques citoyens annoncent qu'ils ne respecteront pas les mesures de confinement. Cela semble incroyable mais c'est la triste réalité. Nous rappelons à nos lecteurs que c'est en restant chez soi qu'on l'on sauve des vies.
Coronavirus : le confinement vu comme du « blabla politique »
De nombreux médias, prennent régulièrement le pouls de la population suite aux différentes mesures qui ont été annoncées. Il y a quelques temps, malgré des mesures de lutte contre le coronavirus, on avait déjà pu voir dans les grandes villes, un certain laissé aller dans le respect des distances de sécurité et mesures de confinement. A l'heure où l'on écrit cet article, la France compte plus de 140 000 cas positifs et 15 729 décès.
En Italie, la situation est dramatique et une infirmière, positive au coronavirus s'est donnée la mort. Néanmoins, pour quelques Français, les mesures de confinement sont politiques et non liées à la lutte contre le Covid-19.
Pour certains, le confinement est un pas vers la dictature
Allant toujours à la rencontre des Français, interrogé par une chaîne française, pour Pascal* la quarantaine va trop loin et il confirme qu'il organise des soirées anti-confinement et que les Français qui veulent subir "bêtement" le confinement libre à eux de le suivre et l'accepter.
"Je sors aussi longtemps et loin que je veux, et je n’ai jamais rédigé la moindre attestation. Et si ça dérange quelqu’un, ce n’est pas mon problème. Le confinement, c'est le premier pas vers la dictature." Aujourd'hui, il est bien difficile de savoir dans quelle proportion les Français et Françaises adhèrent ou non aux mesures.
En effet, ces témoignages peuvent représenter une minorité et non une majorité. Face à la gravité de la situation, le président de la république a reconnu qu'il fallait continuer de faire des efforts. Il est important de rappeler une nouvelle fois, que c'est en restant chez soi qu'on sauve des vies.
* L'ensemble des personnes interrogées ont utilisé un nom d'emprunt.