Créé en 2001, HR Path propose des services couvrant l’ensemble des domaines des ressources humaines. Du conseil jusqu’à la mise en place de solutions tout en passant par des services de support et de maintenance, HR Path s’impose comme un des acteurs principaux de la transformation des ressources humaines. Grâce à sa stratégie « Advise to Run », cette société française a su accompagner les entreprises au fil des années pour accompagner les fonctions RH vers la transformation digitale, aujourd’hui dominante et essentielle dans le monde professionnel.
Avec 1300 clients dans 18 pays, HR Path a conservé sa place d’acteur majeur des ressources humaines malgré la crise professionnelle et économique liée au COVID-19, en s’imposant notamment en tant que sociétés françaises en pleine croissance dans la promotion 2021 du French Tech FT120.
Pour le projet BlastingTalks, François Boulet, Co-Fondateur de HR Path, nous en dit plus sur son entreprise, son développement et revient sur le succès du groupe.
HR Path met à disposition des entreprises des outils pour assurer la transformation digitale des directions RH. D’où est venue cette idée ?
J’ai rencontré Cyril Courtin dans la société de service dans laquelle je travaillais. Il avait étudié les Ressources Humaines et moi l’expertise comptable.
Nous avons décidé d’associer nos savoir-faire et de fonder la société. Nous voulions proposer des innovations pour améliorer le quotidien des RH.
Comment cela fonctionne-t-il concrètement ? Quels outils proposez-vous et comment les adaptez-vous à vos clients ?
Nous ne proposons pas uniquement des outils mais un accompagnement de A à Z à nos clients.
Nous suivons une méthode que l’on appelle, “Advise to run” : nous orientons nos clients sur la réflexion et l’élaboration de leur stratégie RH et mettons en place les solutions appropriées. Cela va du conseil à la mise en place de solutions selon les besoins du client (SAP, Oracle, Workday, Cornerstone, Sage, Talentsoft, HR Access, Cegid, ServiceNow).
En plus de cela, nous proposons également de l’externalisation de paie.
HR Path a été créée en 2001, quelle est votre observation du monde du recrutement et des ressources humaines au fil des années ?
Le monde du recrutement comme le monde des RH en général a dû gagner en performance, incitant les directions à changer leur façon de penser pour s’adapter. Cela s’applique pour tous les processus RH. Il a été nécessaire de gagner en efficacité à la fois en revoyant la façon de fonctionner que ce soit la mise en place de centres de services partagés par exemple ou la mise en place de nouveaux outils, et il a aussi été indispensable de gagner en visibilité. En effet, le DRH doit présenter des données chiffrées et des processus concrets et doit donc disposer des outils adéquats.
Par ailleurs, les sociétés s’internationalisent. Les employés sont désormais répartis dans différents pays, il est alors nécessaire de centraliser leurs données et celles de leurs performances. C’est pour cela que le taux d’équipement en solution talent a augmenté ces dernières années.
Vous proposez vos services dans 18 pays. Les relations humaines sont différentes selon les cultures et les pays, est-ce quelque chose que vous avez remarqué dans le monde des ressources humaines ? Comment vous êtes-vous adapté à ces différences ?
Nous proposons des solutions qui ont une couverture mondiale, toutefois l’accompagnement est local. La fonction RH demande des adaptations spécifiques. Ainsi, nos consultants souvent locaux, basés dans le pays dans lequel ils interviennent : ils doivent parler la langue de l’interlocuteur et connaître les spécificités locales, la législation et même la culture.
En effet, les méthodes de travail et l’élaboration de la paie diffèrent selon le pays.
La crise sanitaire a engendré une crise dans le monde du travail. Comment avez-vous fait face à cette dernière ? HR Path a-t-elle été impactée ?
Nous avons comme tout le monde connu une période très difficile au moment du premier confinement. Avec le travail en distanciel, certains projets ont été mis en pause. Cependant, l’activité a repris par la suite car nous avons l’avantage d’être polyvalent sur plusieurs métiers et d’être présents dans plusieurs pays. De plus, tous les pays n’ont pas été affectés par la crise au même moment, ce qui nous a permis de maintenir notre croissance.
La crise sanitaire a boosté la transition digitale.
L’avez-vous ressenti ?
Oui, tout à fait, nous avons eu beaucoup de nouvelles demandes en particulier en externalisation de la paie. Les clients voulaient gagner en agilité. Avec les changements de taux ou le chômage partiel, les gestionnaires de paie ont rencontré des difficultés d’adaptation. Ainsi, beaucoup de sociétés se sont interrogées et puis ont fait appel à des spécialistes pour assurer la fonction paie. Nous avons eu beaucoup de demandes d’augmentation de leur taux d’externalisation pour nos clients existants ou d’externalisation complète pour de nouveaux clients.
Avez-vous fait des observations différentes de l’impact de la crise économique et financière selon les différents pays où vous êtes ancrés ?
Nous proposons nos services sur trois blocs : l’Europe, l’Asie et la zone Amérique. Pour ce qui est de l’Europe, nous avons ressenti un gros ralentissement de nos activités mais nous avons réussi à garder une bonne rentabilité grâce aux nombreuses aides reçues comme le chômage partiel. Cependant, au niveau de l’Asie (qui comprend l’Asie Pacifique), il n’y a eu aucune aide. Ainsi, nous avons recensé une baisse d’activité parmi nos moteurs les plus importants. Pour l’Amérique nous nous en sommes très bien sortis. mais nos clients nous sont restés fidèles et nous sommes restés stables.
HR Path est dans la promotion 2021 du French Tech FT120. En quoi cela va vous accompagner et vous aider ?
Au niveau de la French Tech, il y a plusieurs axes.
Celui qui nous intéresse est celui de l’aide au développement à l’international. Faire partie des French Tech locales comme à Singapour ou dans d’autres pays où il y a une communauté française importante nous aide beaucoup. Cela nous permet notamment de communiquer entre entreprises françaises, s’entraider et faire du business. On est aussi aidés au niveau des législations locales.
Par ailleurs, l’autre point important est l’ouverture sur les marchés publics. Cela nous permet d’organiser des rencontres par exemple avec des responsables des achats pour les productivités locales etc.
Nous bénéficions également d’un gain en visibilité lorsque des articles sortent sur la French Tech et que nous sommes cités.
Quels sont vos prochains objectifs ?
Malgré l’année compliquée que nous venons de vivre, nous restons une société en hyper croissance et nous voulons continuer sur cette voie. L’objectif est de maintenir les rachats, et de développer l’”Advise to Run”, l’accompagnement de A à Z des sociétés dans le monde entier.