Juste après l'annonce officielle de la victoire de Benoît Hamon à la Primaire de la gauche avec près de 59% des voix, Manuel Valls a été le premier à prendre publiquement la parole. Se félicitant de la hausse de la participation avec plus de 2 millions de votants, il a regretté que la tendance du premier tour ne se soit pas inversée, mais il tiendra ses engagements en soutenant Benoit Hamon jusqu'au bout : "J’ai depuis toujours le sens de l’action collective et de la loyauté. Benoît Hamon est désormais le candidat de notre famille politique. Et il lui appartient de mener à bien la belle mission du rassemblement".
Mais parmi les soutiens du candidat malheureux, certains ont déjà annoncé leur défection et leur ralliement à Emmanuel Macron. C'est le cas du député du Cantal Alain Calmette, qui a publié un long communiqué de presse à ce sujet. De même, le député-maire de Lyon Gérard Collomb refuse de voter pour Benoit Hamon.
Des ministres trop frileux ?
Pour le sénateur-maire d'Alfortville Luc Carvounas, la défaite de Manuel Valls a eu lieu, en partie, à cause du manque d'investissement de certains ministres du gouvernement dans la campagne. Sur RTL, il sous-entend un manque de loyauté envers celui qui "était leur premier ministre il y a encore quelques semaines".
J'appelle les Réformateurs à rejoindre @EmmanuelMacron : ensemble nous ne ferons pas gagner un clan, nous ferons gagner la 🇫🇷 !#EnMarche
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 29 janvier 2017