C'est « sans hésiter » que Benoît Hamon a décidé d'apporter son soutien Farida Amrani, candidate de la France insoumise opposée à Manuel Valls, sans étiquette, dimanche prochain lors du second tour des élections législatives. Est-ce une vengeance ? Lors de l'élection présidentielle, Manuel Valls avait décidé de soutenir Emmanuel Macron, à défaut de Benoît Hamon, alors candidat socialiste après sa victoire lors de la primaire de la Belle alliance populaire face à l'ancien premier ministre de François Hollande. Ancienne ministre de l'Education nationale, Najat Vallaud-Belkacem est toujours en course, mais en ballottage défavorable.
Le PS en voie de disparition
Benoît Hamon a lui été éliminé dès le premier tour des élections législatives dimanche soir, en région parisienne, à l'image de nombreux anciens ministres ou députés socialistes. C'est bien simple : le PS n'aura dimanche prochain que 65 candidats en mesure de disputer le second tour. Une majorité d'entre eux ne sont pas en ballottage favorable, ce qui pose la question de la capacité du PS a pouvoir créer un groupe au sein de l'Assemblée nationale. Pour cela, il faut au moins disposer de vingt députés au compteur. Jamais ce grand parti n'avait été aussi peu présent à l'Assemblée nationale.