Lors de chaque élection locale ou législative, les français investis par le Front National voient leurs réseaux sociaux épluchés dans les moindres détails afin d'y déceler des dérapages. Propos racistes, antisémites, homophobes ou islamophobes, les médias n'hésitent pas à analyser les tweets des candidats en question, et les élections législatives de 2017 n'échappent pas à la règle.

C'est Nicolas Bay, cadre du parti, qui a été chargé de répondre aux médias lors d'une conférence de presse organisée hier mercredi. "L’immense majorité de ces propos (...) relève de la liberté d’expression", déclare-t-il solennellement.

Défendant "l'humour pas toujours de très bon goût" de ses candidats, Nicolas Bay affirme néanmoins que certaines publications "isolées" et maladroites pouvaient faire l'objet d'un "petit rappel à l'ordre".

Le dirigeant du FN déplore également une chose : son parti est le seul mouvement dont les propos des candidats sont épluchés de la sorte. Une opinion partagée par la présidente Marine Le Pen, qui estime que les problèmes liés à l'immigration, et le rapport entre terrorisme et islamisme sont des thèmes que l'on peut aborder librement dans un pays comme la France.