C'était l'événement politique de la semaine ; Florian Philippot a décidé de quitter le Front National. Sa direction lui avait demandé de démissionner de la présidence de son micro-parti Les Patriotes, ce que l'ancien lieutenant de Jean-Pierre Chévènement a catégoriquement refusé. Rétrogradé dans l'organigramme du FN en guise de sanction, Florian Philippot a préféré faire ses valises.
Peiné, je quitte le Front National. Mon engagement politique pour la France est intact. https://t.co/htEyj0uAnS
— Florian Philippot (@f_philippot) 21 septembre 2017
Comme on pouvait s'y attendre, quelques cadres et militants ont décidé de le suivre en quittant à leur tour le parti.
C'est le cas de l'eurodéputée et conseillère régionale Sophie Montel et un certain nombre de ses proches :
J'envoie aujourd'hui ma lettre de démission à @MLP_officiel !
— Sophie Montel (@Sophie_Montel) 21 septembre 2017
J ai démissionné du Front National. Je siégerais au côté de Sophie Mon tel au Conseil Régional pic.twitter.com/Z2TzFCA1f7
— nicole c (@Nicoleb58C) 21 septembre 2017
C’est avec soulagement que je quitte aujourd’hui un FN rediabolisé et devenu fou.
— Antoine Chudzik ☨ (@Antoine_Chudzik) 21 septembre 2017
C’est avec enthousiasme que je suis @f_philippot.
Du côté des militants, certains ont suivi Florian Philippot en annonçant leur démission du FN sur les réseaux sociaux. Ils parlent de "re-diabolisation" du parti, ou appellent Marine Le Pen à retenir son ancien lieutenant.
"Maintenant, Marine va être entourée de gens qui ne pensent pas comme elle, alors que je suis convaincu qu’elle est sur la même ligne que Philippot", déclare Maxime Thiébaut, désormais ex-membre du Front National de la Jeunesse.
D'autres ont résumé leur démission à une citation de Winston Churchill : "Certains changent de convictions pour leur parti, moi je change de parti pour mes convictions".