Hier soir dimanche, Emmanuel Macron était l'invité spécial de TF1 et LCI pour un Grand Entretien. Dès la fin de l'interview, les réactions des politiques ont immédiatement fleuri sur la toile. Logiquement, deux clans se font face : les pro-Macron, et ses détracteurs. Le président de la République a tout d'abord reçu le soutien logique de son Premier ministre Edouard Philippe :
Une parole juste, claire et franche au service d'un projet ambitieux. Fier d'œuvrer auprès d'@EmmanuelMacron. #LeGrandEntretien #TF1EMacron
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) 15 octobre 2017
De même, Christophe Castaner, le porte-parole du gouvernement, a vu dans les propos d'Emmanuel Macron un "discours clair, "ambitieux" et "précis".
Un discours clair, un cap ambitieux, une vision précise. Le président est déterminé à transformer le pays selon le mandat qu’il a reçu. Nous travaillerons à ses côtés pour mettre en œuvre ses engagements. #LeGrandEntretien #TF1EMacron pic.twitter.com/GrZhc02ggo
— Christophe Castaner (@CCastaner) 15 octobre 2017
A l'inverse, au parti Socialiste, on fustige l'interview du président de la République. Pour le coordinateur du parti et sénateur Rachid Temmal, c'est le clone d'Edouard Philippe qui s'est présenté hier soir devant les français, et non pas Emmanuel Macron :
Nous attendions le Président Emmanuel Macron nous avons eu Edouard Philippe. De la technique, aucune vision pour la 🇫🇷 et les Français !
— Rachid Temal (@RachidTemal) 15 octobre 2017
De même, le chef de l'Etat a reçu les critiques du Mouvement des Jeunes Socialistes, qui déplorent l'ultra-libéralisme de sa politique basée sur une "casse des droits sociaux".
Du côté de la France Insoumise, on se demande si "5 ans suffiront [au gouvernement] pour tout casser".
Chez Les Républicains, le candidat à la présidence du parti Daniel Fasquelle critique : "Alcooliques, illettrées, déscolarisés, fainéants, jaloux, ne sont rien : Macron incapable de reconnaître son discours blessant". Enfin, au Front National, on souligne "l'auto-satisfaction" du nouveau président et son absence d'opinion sur les sujets "régaliens".