Ce n'est pas la première fois que Nicolas Sarkozy est inquiété par la justice, et ce ne sera peut-être pas la dernière fois. Mardi matin, après le placement en garde à vue de l'ancien président de la République, la sphère politique a donc voulu rester prudente. Dans le camp des Républicains, forcément, les réactions étaient particulièrement attendues. Nadine Morano, une proche de Sarkozy, a mis en avant le fait que l'ancien président de la République avait été plus souvent blanchi que condamné. Elle espère évidemment que ce sera également le cas dans cette affaire qui porte sur des soupçons de financement illicite lors de la campagne présidentielle de 2007.

Pécresse a « du mal à croire à cette affaire »

Présidente de la Région Île-de-France et ancienne ministre de Sarkozy, Valérie Pécresse a avoué, sur les ondes de Radio Classique, avoir du mal à croire à cette affaire. Le premier ministre Edouard Philippe a également commenté cette actualité au micro de BFM TV. Ancien membre des Républicains, il n'a pas toujours entretenu les meilleures relations avec Nicolas Sarkozy, lui qui est un proche d'Alain Juppé. Quant au Front National, il a également fait preuve de prudence, préférant attendre le résultat de l'enquête avant de réagir.