En politique, le genre féminin est de plus en plus représenté en Afrique et dans le monde. Les statistiques ont prouvé que les femmes sont un électorat important lors des différentes échéances politiques. Au Cameroun, l'on rencontre de plus en plus de femmes chefs d'entreprises, médecins, artistes et même des femmes ministres au sein de la société. Marie Jeanne Abega Ndjie, cette fervente militante au sein de l'UNDP (union nationale pour la démocratie et le progrès), se présente aux élections sénatoriales 2018 de la région de la Lekie Centre. Enseignante de profession, cette membre de l'organisation mondiale contre la corruption, détient également une licence en théologie.

Née le 14 Mars 1964 dans la zone de Sa'a dans la Lekie (région du Centre), elle compte mettre son énergie à la disposition de son pays au service des collectivités locales décentralisées.

Récemment créé par le chef de l'État du Cameroun , le ministère de la Décentralisation et du Développement Local servira de point de voûte à chaque région du pays, afin de mieux structurer et mieux coordonner chacune des localités en représentation. Madame Marie Jeanne Abega Ndjie promet ainsi d'améliorer les conditions de vie des populations, d'y construire des adductions d'eau, des centres de santé ou encore de lutter contre le chômage.

Une femme de poigne pour la Lekie Centre

Tour à tour PCA (présidente du conseil d'administration) de la coopérative d'Epargne et de Crédit des femmes de la Lekie et présidente de la fédération départementale UNDP, elle se retrouve également tête de liste pour les Sénatoriales 2018 dans le Centre.

La réduction des coupures prolongées d'électricité, la lutte contre l'exode rurale, la vie chère, l'insuffisance des enseignants dans les salles de classe sont les unes des prérogatives qu'elle s'est fixée si elle obtient sa place au Sénat.

"Nous devons également faire avec les enfants des paysans, les enfants qui connaissent la souffrance et qui peuvent savoir comment on puise de l'eau dans les marigots.

Je veux délivrer mon pays de la souffrance, je voudrais être là voix des sans voix, la voix de ceux qui n'ont pas de représentants au cercle des régions". S'est confiée cette membre active d'associations sur ses motivations en tant que femme politique candidate aux sénatoriales 2018.

La Lekie Centre aux abords du développement

Élue en 2017 à l'issue d'un congrès spécialement consacré aux recrutements des cadre du parti, la militante de l'UNDP qui ne compte aucun conseiller dans sa région, devra compter sur sa compétence au sein des OSC (organisation de la société civile) et sur son électorat local. La campagne étant lancée depuis le 10 Mars 2018, elle s'achèvera le 24 Mars 2018 à minuit. De ce fait, les meetings politiques ayant déjà commencé battent leur plein dans la majorité des régions concernées. En effet, le Cameroun compte en cette année historique 2018, cinq élections décisives (municipales, législatives, régionales et présidentielle) dans son calendrier électoral.

Elecam (Elections Cameroon) a ainsi le devoir d'organiser des élections libres et transparentes dans toutes l'étendue du territoire.

"Je tiens à porter le problème des collectivités locales décentralisées auprès des instances de décision. Car étant le porte-parole de la voix des sans voix, je compte lutter contre la corruption et les détournements des deniers publics. L'instauration de la sécurité dans les regions demeure l'une de mes priorités en cette période sensible que traverse le Cameroun". S'est exprimée la candidate aux micros des médias. En cette période de campagne, Marie Jeanne Abega Ndjie compte sur sa collaboration avec les conseillers régionaux et egalement sur son programme de campagne bien ficelé pour ses différents challenges.