Né à Séoul, en Corée du Sud, en 1968, Jean-Vincent Placé a été adopté par une famille française à l'âge de sept ans. Il commence à militer au sein du syndicat étudiant UNEF de l'université de Caen, où il obtient une maîtrise en économie et en droit bancaire. Il fait ses armes en politique aux côtés de Michel Crépeau, ancien ministre et député du parti Radical de Gauche, où Jean-Vincent Placé animera longtemps la section jeunesse. A la mort de son mentor en 1999, il rejoint Les Verts.

C'est sous cette étiquette qu'il devient Conseiller Régional d'Île-de-France en 2004.

De 2010 à 2012, le président de région Jean-Paul Huchon le nomme vice-président chargé des questions liées aux transports. En 2011, Jean-Vincent Placé entre au Sénat avant de se retrouver au coeur d'une polémique en 2013, lorsque Le Canard Enchaîné révèle qu'il doit 18.000 Euros d'amendes pour infractions routières commises avec le véhicule de la Région Île-de-France de 2004 à 2010. Il déclarera avoir payé ses dettes quelques mois plus tard.

En Août 2015, il quitte le parti Europe-Ecologie-Les Verts en dénonçant sa dérive "gauchiste", et crée son propre mouvement de centre-gauche, l'Union des Démocrates et Ecologistes (UDE). Six mois plus tard, Manuel Valls le nomme Secrétaire d'Etat chargé de la Réforme de l'Etat et de la Simplification.

Mais à l'arrivée d'Emmanuel Macron au pouvoir, Jean-Vincent Placé est écarté et ne trouve même aucune liste pour l'accueillir aux élections sénatoriales de 2017. Suite à une agression dans les rues de Paris en Septembre dernier, il déclare se mettre en retrait de la vie politique tout en restant président de l'UDE.

Ce jeudi 5 Avril, il est en garde à vue dans les locaux du commissariat du cinquième arrondissement parisien, après avoir été interpellé en état d'ivresse pour outrage à agent de police, injures raciales et violence.