Ce mercredi, Edouard Philippe a dicté les principes du nouveau Service National Universel en Conseil des ministres. Au début du mois, un collectif d'organisations étudiantes et lycéennes, parmi lesquelles l'UNEF et l'UNL, déplorait d'avoir été tenu à l'écart des arbitrages, qui ne sont toutefois pas définitifs, puisqu'une consultation citoyenne doit encore être menée.
Dans un communiqué paru le 02 Juin dernier dans Le Journal du Dimanche, le collectif s'inquiétait également de la nature du projet gouvernemental, qualifié de "rigide et contraignant", en "décalage majeur" avec le choix que peuvent faire certains jeunes qui décident d'eux-mêmes de s'engager en Service Civique, le dispositif facultatif qui existe actuellement.
Le collectif critique par ailleurs la "mixité sociale" avancée par le gouvernement dans son texte, en répondant qu'elle "ne se décrète pas", mais "se construit (...) à l'école de la République". Quant au budget alloué au Service National Universel, les étudiants et les lycéens le verraient mieux investi dans d'autres secteurs comme la lutte contre la pauvreté des jeunes, la prévention, l'égalité entre les femmes et les hommes, ou encore le travail sur la prise de conscience écologique des nouvelles générations.