Emmanuel Macron a bien du mal à remonter la pente. Chaque jour, depuis le début du mois de novembre, le président de la République doit faire face à une nouvelle difficulté. Quand ce n'est pas le prix du carburant, c'est la hausse de la CSG. Et quand ce n'est rien de tout ça, c'est une polémique sur ses propos sur le Maréchal Pétain qui vient se mêler de l'actualité. La dynamique n'est décidément pas bonne pour le chef de l’État, en baisse constante dans l'opinion.

Cela se confirme dans le dernier sondage réalisé par Elabe. Cette enquête d’opinion réalisée pour Les Echos et Radio Classique estime que les sondés ne sont désormais plus que 27% à croire en Emmanuel Macron.

Pour l'institut de sondage, il s'agit du plus bas niveau du chef de l’État depuis son élection en mai 2017. Elabe explique même que le président de la République était encore à 36% d'opinions favorables il y a seulement trois mois.

'L'effet carburant' coûte cher à Macron

La rentrée a coûté cher à Emmanuel Macron. Outre la hausse du carburant et la polémique sur le Maréchal Pétain, le président de la République a fait face à plusieurs départs au sein de son gouvernement, dont ceux de Nicolas Hulot et de Gérard Collomb. Des ministres importants dont les démissions ont fait perdre en crédibilité à Emmanuel Macron.

D'après Elabe, 44% des sondés assurent même ne 'plus du tout' avoir confiance en Emmanuel Macron.

Parmi eux, il y a sans doute des gens qui n'ont pas voté pour lui en 2017, mais également des électeurs déçus. Du côté de l'institut de sondage, on explique avant tout cette forte baisse par 'l'effet carburant'.

Le 17 novembre, journée cruciale pour Emmanuel Macron

Une thématique qui revient en effet souvent ces derniers jours.

Emmanuel Macron a même été abordé à plusieurs reprises par des citoyens en colère, lui rappelant de ne pas ignorer la colère des Français. Le chef de l’État a notamment indiqué que la hausse du prix de l'essence, 'ce n'est pas bibi'. Une phrase qui était mal passée.

Le 17 novembre prochain, le mouvement de blocage des gilets jaunes sera une nouvelle épreuve pour le président de la République.

Cette journée va servir de défouloir à de nombreux Français afin de protester contre la hausse du prix de l'essence et la mise en place de plusieurs taxes. Pas sûr donc que la popularité du chef de l’État connaisse un rebond à la hausse le mois prochain, lors d'une autre enquête d’opinion qui s'annonce peu glorieuse pour lui.