Hier nous avons assisté à la sortie dans l'#espace de notre cosmonaute normand. Belles images, grand frisson (et si il était tombé d'aussi haut !...). Tout le monde aura noté qu'il a travaillé plus de six heures d'affilée sans la moindre pose, sans une clope ou un sandwich club bien dégoulinant de mayo ! Quelle vie ! Où sont-ils les syndicats pour intervenir et défendre les droits de ce pauvre gars exploité, obligé de revêtir une telle armure tout ça pour changer les batteries d'un véhicule volant non identifié. Et à une telle vitesse ! Nous, les humains, nous regardons par la petite fenêtre hideuse accrochée au mur du salon un spectacle que l'on nous sert comme un scoop, alors qu'il y a quelques mois notre ami Georges Clooney nous faisait la même pendant une folle envolée.

Quelle extase! Ça ressemble un peu à l'ahurissement pathétique des citoyens qui voient les premiers flocons de neige leur tomber sur le crâne.

Poubelle made in Terre !

Lorsque la Nasa envoie un colis, ça ne rigole pas ! Après avoir (soi-disant) déposé un véhicule sur la lune, laissant sur le sol vierge et pur de cet astre quelques kilos de déchets, ils ont largué un tas de ferraille sur un astéroïde et ce fut probablement la première décharge sauvage de l'espace. Quel message ! Les humains sont des pros, des êtres fantastiques, capables de polluer les lieux les plus éloignés de la Terre sans y poser un pied. Pour preuve cet ultime marque de passage et sur Mars, s'il vous plait ! Et vlan ! Encore une décharge polluante.

Pas de chance l'espace ! les terriens auront ta peau ! Un véhicule abandonné sur le sol rouge et même pas sujet à la fourrière.

Les ambitions humaines ne s'embarrassent pas de scrupules...

Finalement, si l'on analyse un peu ce comportement, on peut se remémorer l'époque colonialiste, cette magnifique page de l'histoire humaine, pendant laquelle sous couvert de modernisme, de bons sentiments, de conversion religieuse salvatrice, des types en armures rouillées, porteurs de la petite vérole et d'autres bienfaits, ont pris possession de bien des îles, continents, et autres contrées qui se seraient bien passés de ce genre de visite. Contre les excès humains, l'univers ne sera jamais assez grand.