Le ministre de l’agriculture a engagé le 18 décembre 2012 un Projet agro-écologique pour la France rendue possible par le projet « Avenir » de 2014, 2 ans après. Trois démarches sont alliés : le collectif rassurant et motivant, le changement des modes de productions agricoles, et les encouragements !.

Un élan pour l’écologie

Il y avait 11 GIEE en 2015, pour en avoir désormais 350 en 2017. De nombreuses exploitations et gérants ont été touchés par des difficultés ou tout simplement par ce procédé et se sont dirigés vers ce projet. Pourquoi ne pas utiliser les alliances possibles entre végétaux, animaux, humains et environnement au lieu d'utiliser les produits phytosanitaires ?

Stéphane Le Foll dit en 2012 « Je souhaite engager notre agriculture sur la voie de la performance ... C'est une dynamique qui repose sur la force du collectif, sur la richesse et la diversité de nos territoires, l'innovation et la diffusion des nouveaux savoirs et savoir-faire ». Où en somme nous maintenant ?

Une amélioration des conditions de travail

Il a été question de former les agriculteurs à de nouvelles pratiques d'élevage. Face aux méfaits des produits phytosanitaires pour les agriculteurs et leurs familles, l'hésitation doit-elle subsister ? Les pesticides ne sont pas la seule méthode pour se débarrasser des envahisseurs. Les GIEE implique aussi des collectifs d’agriculteurs. On ne peut oublier la solitude que certains emplois engendrent, particulièrement dans l'agriculture.

Ainsi les projets en commun entre plusieurs exploitations et les retours des pionniers ne rassurent-ils pas ? Tout en gérant mieux les risques sanitaires dans l'exploitation, ce plan protège aussi les mangeurs et les riverains. Il s'agit de protéger l'humain mais aussi la nature.

Une pérennisation du système

LE BUT est que sur un territoire, les exploitations agricoles concernées vise à réduire leurs dépenses en énergie et en intrants : les engrais ; les amendements (éléments améliorants les propriétés physiques et chimiques du sol, tel que le sable, la tourbe, la chaux…) ; les produits phytosanitaires ; les activateurs ou retardateurs de croissance ; les semences (et plants) peuvent être considérées comme le premier intrant en agriculture.

Il s'agit donc de produire différemment en utilisant à la fois les ressources et mécanismes naturels, tout en préservant ces mêmes ressources. C'est un réel changement des pratiques agricoles qui a été proposé et suivi depuis, mais c'est aussi une autre façon de prévoir une agriculture et d'utiliser au mieux les fonctionnalités et les interactions naturelles. Cet engagement collectif d’agriculteurs pourrait-il être le pilier d’une agriculture de demain plus saine pour les agriculteurs et les consommateurs ?