Au début des années 2000, Calais avait surtout fait parler d'elle grâce à l'exceptionnel parcours de son équipe amateur de football. Une formation arrivée en finale de la Coupe de France, un exploit pour un club aujourd'hui tombé dans les oubliettes du football français. Mais au début des années 2000, cette ville du nord de la France est également le théâtre de l'arrivée en masse de migrants et de l'installation de premiers camps. Des personnes qui fuient leur pays et qui voit dans Calais le refuge idéal avant de tenter un exil vers la Grande-Bretagne.

8000 migrants en 2016

Très rapidement, les différents camps grandissent, et en 2002 se forme la fameuse jungle de Calais. Elle regroupe environ 400 migrants en 2005 et ne cesse de prendre de l'ampleur. Les vagues de migrations se succèdent, et après celle venue de Turquie, la jungle de Calais regroupe pas moins de 5000 personnes en 2015. Peu avant son démantèlement, en octobre 2016, on dénombre un peu plus de 8000 migrants vivant dans cette jungle. C'est Bernard Cazeneuve, alors ministre de l'Intérieur sous François Hollande, qui avait prononcé le démantèlement de la jungle de Calais. Un espace qu'Emmanuel Macron n'entend plus revoir se former.