Alors que la vie reprend peu à peu son cours depuis ce 11 mai dernier, les Français rêvent de vacances, promises récemment par Emmanuel Macron, et d'escapades. Ainsi les transports en commun ont réouvert et il est désormais autorisé de circuler dans un rayon de 100 km. Certains citoyens ont donc décidé de reprendre leurs voitures pour éviter les regroupements de personnes dans les transports où la distanciation sociale peut devenir compliquée, comme certaines vidéos publiées en ligne en ont témoigné. Les automobilistes vont cependant devoir s'adapter à un nouveau mode de conduite.

En effet, à partir de ce vendredi les yeux seront le volant et non pas sur les écrans.

Téléphone au volant couplé d'une autre infraction mène à la case retrait de permis

Ce vendredi 22 mai, le site de la Sécurité routière a exposé les nouvelles règles du Code de la route. Désormais, à partir de ce vendredi, les automobilistes commettant une infraction routière en ayant dans la main leur téléphone se verront retirer leur permis de conduire immédiatement. Ce retrait peut aller jusqu'à un an de suspension, déclare la Sécurité routière.

Si l'automobiliste fautif dépasse les 72h de rétention, le préfet pourra décider d'une suspension de permis allant jusqu'a six mois et même un an dans certains cas.

Ainsi, si ce dernier a engendré un accident, a conduit sous usage de stupéfiant ou en état d'alcoolémie, la sanction montera jusqu'à un an sans permis. Selon la Sécurité routière, le téléphone au volant est la cause d'un accident corporel sur 10 et amplifie les risques par trois. Une nouvelle règle qui semble donc plutôt raisonnable quand on sait que les conducteurs reprennent la route après deux mois sans conduire.

Une autre infraction en plus du téléphone jouera son rôle

Il ne suffit pas d'être pris en flagrant délit au téléphone pour que son permis soit retiré. La Sécurité routière précise qu'il faudra que le conducteur soit non seulement sur son téléphone mais qu'il ait aussi enfreint une autre règle du Code de la route. Cependant, toutes les infractions peuvent être valables : un oubli ou même un défaut de clignotant, un excès de vitesse, un dépassement par la gauche ou même griller une priorités de passage peut être fatal.

D'autres règles ont été mises en place par la Sécurité routière. Par exemple, la mise à disposition d'ethylotests dans les établissements de nuit : boites de nuits, bars etc... est elle désormais nécessaire et les contrevenants risquent une amende de 135 euros. Cependant, il n'est plus essentiel de posséder un éthylotest dans sa voiture. Plusieurs règles donc mises en place avant l'arrivée de l'été et la reprise des conduites par les Français après deux mois de confinement.