Le début de saison du PSG a tout d'un rêve pour les supporteurs parisiens. Après 7 matchs toutes compétitions confondues pour autant de victoires, les hommes d'Unai Emery ont tout pour eux. Les arrivées de Neymar et de Mbappé ont fait naître un nouveau trio de légende aux côtés d'Edinson Cavani : la MCN. Cependant, si Paris s'est imposé sur le score de 2 buts à rien, le fait du match est tout autre. Une fissure est apparue dans l'harmonie parisienne. Dix minutes avant la fin du match, à l'occasion d'une faute dans la surface, le PSG obtient un penalty.
Cavani, habituel tireur de coup de pieds arrêtés du club, négocie vivement avec le brésilien Neymar. La nouvelle recrue souhaite tirer le penalty est l'agacement est perceptible des deux côtés. Plus tôt dans la semaine, Neymar s'était adressé à son coach Unai Emery pour piquer ce rôle contre l'avis d'El Matador.
PSG : Une guerre d'ego
Plus tôt dans le match, la querelle pointait déjà le bout de son nez. Alors que l'arbitre siffle faute en faveur du PSG, Dani Alves se précipite sur le ballon avant l'Uruguayen et l'offre à son compatriote Neymar. Une attitude particulière qui a laissé songeurs les observateurs. Beaucoup y ont vu l'intervention d'un "homme de main" du prodige brésilien.
Interrogé sur cette petite discorde, Dani Alves se défend d'être au service exclusif du numéro 10 et délivre sa version des faits : "J'allais tirer le coup-franc ! J'ai pris le ballon pour m'en charger moi-même, parce que j'ai déjà marqué quelques coups-francs. J'avais confiance en moi. Je le sentais. [...], C'est ce que j'ai voulu faire, mais Neymar m'a pris le ballon et c'est lui qui a fini par tirer."
Emery va devoir éviter un conflit de vestiaire
La justification du latéral suffira t-elle a étendre le début d'incendie ?
Rien n'est moins sûr. Le nombre de brésiliens au sein du club a fait naître un véritable groupe dans le groupe. Au service de leur capitaine en selection, les Auriverde du PSG ne font pas dans la dentelle pour satisfaire les caprices de la nouvelle star du Parc des Princes. Une situation qui pourrait bien tendre les relations avec les autres joueurs à terme et notamment avec les autres sud-américains comme Pastore, Di Maria et donc Edinson Cavani.
Il est désormais de la responsabilité du coach espagnol Unai Emery d'intervenir pour régler cette situation avant qu'elle ne dégénère. Mais son inefficacité à régler ce type de problématique comme le montre sa gestion des gardiens laisse craindre le pire. Déjà monté au front la semaine dernière pour faire baisser la pression médiatique autour de son poulain, Dani Alves se positionne à nouveau en rempart face aux critiques. Le latéral semble se plaire à jouer le rôle de bouclier médiatique. Les caprices de la pépite brésilienne marquent t-ils déjà le début de la fin de l 'état de grâce de la MCN ? Wait and see...