C’est la Fédération Française de Tennis (FFT) qui a fait l’annonce officielle ce matin. Désormais, Yannick Noah est assuré d’entrainer l’équipe nationale pour la coupe davis 2018. Cette décision n’est pas du tout étonnante au vu de la victoire de la Coupe Davis 2017, dimanche dernier, à Lille, contre l’équipe de Belgique. Toute l’équipe de France (excepté Gaël Monfils qui est au Etats-Unis) s’est prononcée largement en faveur du maintien de leur capitaine.
Yannick Noah accomplira donc son contrat avec la FFT jusqu’à la fin.
Pourtant, rien ne semblait joué et l’homme qui a désormais gagné trois saladiers d’argent avait laisser la question en suspend afin de laisser le temps à son groupe de prendre sa décision de le reconduire ou non à sa tête. Pour se faire, les joueurs, après avoir fêté comme il se doit leur victoire de dimanche soir, se sont réunis dans la maison de leur capitaine pour définir l’issue de la question. Chacun des joueurs a tenu le même discours qui disait la même chose en sous-main : « Nous faisons a nouveau confiance à Yannick Noah ».
Tout cela est habile de la part de Yannick Noah pour asseoir encore plus son autorité. En avait-il vraiment besoin lorsque l’on voit ses résultats avec cette équipe de France ?
Yannick Noah veut sortir « de la culture de la lose »
Dans son interview post-victoire, Yannick Noah n’a pas existé a défendre son morceau en déclarant « On a enfin réussit à sortir de la culture de la lose ». Il est vrai que l’entraineur a connu des hauts et des bas à son poste mais désormais, sa méthode semble porter ses fruits. Comme on a pu le voir sur les réseaux sociaux, une grande symbiose semblait régner dans l’équipe française de tennis, symbiose qui a nécessairement fait sa force sur le terrain.
Le capitaine a déclaré qu’il avait vécu une semaine de malade et n’avait jamais autant pleuré.
Le discours est similaire chez ses joueurs qui ne tarissent pas d’éloges sur leur capitaine qui les a menés à la victoire. Lucas Pouille avait en effet déclaré à l’issue du match où il a marqué le point final : « Le choix lui revient mais ce serait une bonne chose qu'il reste". Même son de cloche du côté de la Fédération Française de Tennis et en particulier de son président, Bernard Giudicelli, qui a affirmé que après la culture de la lose, le fait que Yannick Noah reste était une très bonne nouvelle pour « la culture de la gagne ». Il ne reste plus qu’à Yannick Noah d’être à la hauteur des attentes et pourquoi ne pas décrocher un quatrième saladier d’argent ? Les supporters et les amateurs de tennis devront attendre jusqu’au 2 février prochain pour voir de nouveau le capitaine à l’œuvre à Albertville pour un match contre l’équipe des Pays-Bas.