C'est désormais malheureusement une tradition. Les manifestations du premier mai apportent chaque année leur lot de "casseurs" et de violences. Cette année encore, l'événement a été marqué par de violents affrontements entre les forces de l'ordre et les manifestants. Cette manifestation qui a réuni plus de 30.00 personnes d'après les organisateurs était cette année marquée par une forte actualité politique. Le rassemblement avait comme slogan "Ni Marine, Ni Macron". Certains manifestants appelaient même à boycotter l'élection 2017. Cela n'a pas empêché Phillipe Martinez, le président de la CGT a appelé à voter Macron pour faire barrage à Marine Le Pen.

Cet appel n'a pas été suivi par tous les syndicats qui semblent aujourd'hui de plus en plus désunis au sujet de la marche à suivre pour le second tour des présidentielles.

Une manifestation sous haute tension en France et dans le Monde

Alors que la manifestation commençait dans une ambiance déjà tendue à cause de l'actualité politique du moment et du Plan Vigipirate, des heurts ont éclaté quelques heures après le début du défilé. 3 CRS ont été blessé par des individus "masqués et cagoulés" d'après la description de la Police à l'AFP. Ces individus ont attaqué les forces de l'ordre en balançant des cocktails Molotov et même des chariots enflammés. Alors que les pétards éclataient de tous les côtés, les CRS n'ont pas tardé à riposter en faisant l'usage de gaz lacrymogène.

Dans le reste du monde, des violences ont aussi éclatés en particulier au Canada où 84 personnes ont été interpellé par la police qui a dû faire face à une manifestation très mouvementée. En Turquie, la tension aussi était palpable. 2 semaines après la victoire d'Erdogan lors d'un référendum sur la constitution. La police turque, comme la police française, n'a pas hésité à faire usage du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui avaient interdiction de manifester sur la Palce Taksim.

En France pendant ce temps là, tous les deux leur dernier grand meeting. Marine le Pen avait choisi Villepinte, où Nicolas Dupont-Aignan, son futur premier ministre, si elle est élue, a ouvert le meeting en grande pompe. Emmanuel Macron, quant à lui, avait choisi La Villette où Ségolène Royal a fait une apparition. Sur sa page Facebook, Marine le Pen a réagi à la suite à ces excès de violence en déclarant qu'elle ne voulait plus voir "cette chienlit et ce laxisme " dans les rues de France.

On redoute dimanche soir, quel que soit le résultat de l'élection présidentielle, une augmentation des violences. Il faudra donc être prudent !