Le Centre Pompidou à Paris accueille l’œuvre de César né César Baldaccin, le 1er janvier 1921 a Marseille. Sa mère comprenant l’intérêt de son fils pour les arts, l'encourage à suivre des études aux Beaux-Arts de Marseille, de 1935 à 1939. En 1937, il obtient trois prix, en gravure, en dessin et en architecture, puis cela sera les Beaux-Arts de Paris de 1943 à 1947, il fréquente les artistes de Saint-Germain-des-Prés ou de Montparnasse.

Figure majeure de l'art contemporaine et du nouveau réalisme.

Il appartient à ces mouvements d'avant-garde. On découvre en 1944, la première période de l’artiste avec ses œuvre de Fers soudés qui se traduisent sous la forme de figures humaines, il soudait fragments et déchets de métal récupérés, ses moyens étant modestes.

Cette exposition, est unique, elle réunit une centaine œuvres venues de nombreux musées internationaux et de collectionneurs du monde entier.

César a inventé et réalisé trois chapitres artistiques et expérimenté plusieurs techniques, compression, expansion de résine ou encore les empreintes humaines, à chaque fois marqués par un outil différent mais suivant toujours la même obsession du matériau. On perçoit ici, tout le travail effectué par le sculpteur et ses dernières sculptures monumentales à ses ultimes pièces, et aussi des cycles méconnus comme ceux de ces premières Venus ou encore de la Suite Milanaise de 1998, réalisée avec une série de voitures Fiat.

Entre classicisme ou moderne, mais sans aucun doute novateur, à partir de 1969, il met au point une méthode permettant d'assurer une meilleure conservation de ses expansions, à base de nouveau matériau industriel.

Il fait un clin d’œil à l’art classique, mais ces coulées de matières en laissent plus d’un perplexe. César a souvent dit son admiration pour Picasso, il le rencontre après une exposition au Grand Palais. Lorsque César reçoit en 1983, une commande pour un hommage à Picasso, cela l’effraye un peu, comment être à la hauteur du maître espagnol.

Il réalisera le Centaure.

Il devient populaire grâce au trophée qu'il réalise pour la nuit du cinéma qui porte son nom.

Guidé par une réflexion sur le langage de la sculpture, à l’ère des temps modernes, en passant par les empreintes humaines. Dans cette rétrospective une période très peu connue les enveloppes. César fait aussi un clin d’œil au cubisme.

Comme son célèbre Pouce de 12 mètres de haut, réalisé en 1965, il le réalisera dans différentes couleurs et dans toutes les matières et le moulage en polyester d'un sein, celui d'une danseuse de la troupe du cabaret parisien le Crazy Horse. L'artiste a toujours beaucoup aimé le corps des femmes.

Il met deux ans à maîtriser la mousse expansive (polyuréthane). Il ose, le public dispose, il rejouait son œuvre en gestes novateurs et décisifs qui firent sa notoriété. César, a aussi enveloppé dans du Plexiglas une vieille machine à écrire Under-Wood, représentant la lutte contre la disparition, ainsi il à dressé un pont entre le passé et le présent. Nous pourrons voir également une œuvre inédite, une tête romaine donnée par le célèbre commissaire-priseur, maître Rheims, d'une grande mélancolie.

À Cluny en 1996 et jusqu’à sa mort à l′âge de 77 ans en 1998, l’artiste n’arrêtera pas de choquer et d’intriguer avec des oeuvres faites d’objets de tôle et de métal compressé ou de ses Expansions. Cette rétrospective est présentée dans la galerie 1 située au 6 ème étage, toutes les cloisons ont été enlevées, avec une immenses baies vitrées avec une vue imprenable à 360° sur tout-Paris ! Centre Pompidou - 75004 Paris