Le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne n'est pas encore tout à fait consumé. En effet, Theresa May, la cheffe du gouvernement britannique a repoussé le vote des parlementaires sur le Brexit. De plus, elle a dû faire face à une motion de censure qui, heureusement pour elle, n'est pas passée. En reportant le vote, Theresa May a affirmé vouloir renégocier certains points du traité de sortie de l'Union européenne, traité qui avait déjà été âprement négocié. A Bruxelles, on nie toutes possibilités de renégociations du traité.
Brexit : Theresa May tente de renégocier le traité
Theresa May, ayant repoussé ce vote "constructif" grâce auquel les parlementaires britanniques auraient pu approuver ou non le traité sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est de nouveau face à une crise politique. La Première ministre s'est en effet engagée à renégocier certains points du traité. Pourtant, du côté de Bruxelles, les diplomates européens ne l'entendent pas de cette oreille et refusent une nouvelle phase de négociations.
Pire encore, ils accusent les demandes de Theresa May d'être trop flous et ainsi d'empirer la situation déjà délicate. Cette dernière affirme qu'il y a "une majorité dans mon parlement qui veut quitter l’UE avec un accord".
Cependant, cette accord doit être complété par des conditions assurant que le Royaume-uni ne sera pas "piégé" par cette accord de sortie. Un premier pas a été fait du côté de l'Union européenne avec l'adoption d'un texte allant dans ce sens mais qui n'a aucune valeur juridique
Mauvaise ambiance au sommet de l'Union européenne
Theresa May semble rajouter de l'huile sur le feu.
Mina Andreeva, la porte-parole adjointe de la Commission européenne, affirme que "l’accord mis sur la table le 25 novembre est le meilleur qui soit et le seul possible. Il n’est pas question d’une renégociation". Pour Bruxelles, le Royaume-Uni se séparera des autres états membres de l'Union européenne le 29 mars 2019 et aucune autre issue n'est envisagée.
Le président de la commission européenne, Jean-Claude Juncker y est aussi allé de son commentaire sur cette situation très tendue. "Nos amis britanniques doivent dire ce qu’ils veulent au lieu de nous faire dire ce que nous voulons." a-t-il affirmé. Les nouvelles négociations semblent très tendues particulièrement avec la chancelière allemande Angela Merkel qui n'a cessé d'interrompre Theresa May afin de savoir ce qu'elle voulait vraiment.