Elle s'appelle Nikki Haley et elle est l'ambassadrice des Etats-Unis auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU). Selon le quotidien américain Politico, c'est elle qui serait la "voix intérieure" de Donald Trump sur le dossier nucléaire iranien. Elle lui aurait ainsi conseillé de ne pas "certifier" - reconnaître - l'accord signé entre la communauté internationale et l'Iran sur le développement nucléaire. En effet, pour ne pas souffrir de sanctions ni de boycott, Téhéran avait du se résoudre, en 2015, à stopper ses recherches sur l'arme atomique.

Mais Donald Trump ne l'entend plus de cette oreille.

Pourtant, le ministre de la Défense James Mattis et le secrétaire d'État américain Rex Tillerson avaient, tous les deux, conseillé au président américain de certifier ce plan d'action, signé par les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne, l'Union Européenne et l'Iran il y a deux ans. Aujourd'hui, il se murmure même que Nikki Haley pourrait prochainement prendre la place de secrétaire d'Etat à Rex Tillerson. Membre du parti Républicain, elle était, depuis 2011, gouverneure de l'Etat de Caroline du Sud. Elle avait créé la polémique après avoir pris son poste d'ambassadrice, en brandissant des photos d'enfants syriens morts lors d'une réunion de l'ONU, afin de critiquer l'influence russe sur le régime de Bachar Al-Assad.