Ce lundi 4 décembre 2017, Theresa May, la Première Ministre britannique était à Bruxelles pour rencontrer Jean-Claude Juncker président de la Commission européenne afin de parvenir à un accord concernant la sortie du Royaume-Uni de l'UE. Aujourd'hui, l'Union européennes et le Royaume-Uni ont enfin trouvé un accord et débloquer la situation du Brexit. Après la première phase des négociations qui a abouti non sans compromis et concessions de la part des deux parties, la Première ministre assure à la population qu'"il n'y aura pas de frontière en dur" entre les deux moitiés de l'irlande.
En effet, le cas de l'Irlande était l'obstacle le plus lourd a gravir dans cette rupture à l'amiable.
L'accord sur la frontière irlandaise
Theresa May a transmis un rapport de 15 pages à Jean-Claude Juncker qui s'engage à maintenir un "alignement réglementaire complet" entre le côté irlandais (qui fait toujours partie de l'Union européenne) et le côté britannique. A priori, aucun changement ne devrait avoir lieu pour le contrôle des individus et l'inspection des marchandises. Rien ne devrait également matérialiser la frontière entre les deux côtés de la ligne. Ce qui, dans le cas contraire, pourrait menacer l'agriculture et l'industrie agro-alimentaire nord-irlandaises, le secteur des transports.
Les règles similaires à celles en vigueur dans le marché européen et l'union douanière post-Brexit seront donc maintenues afin de ne pas affaiblir ces deux économies.
RTÉ: The UK has conceded to EU negotiators that Northern Ireland will remain within the European Union single market and customs union post Brexit.
— Pádraig Belton (@PadraigBelton) 4 décembre 2017