Le PAL (parti de l'Alliance Libérale) à tenu une conférence de presse ce Jeudi 22 février 2018 à l'hôtel des Députés de Yaoundé. Suite à ses différentes sorties dans les médias et à sa contribution (à hauteur de 500.000 fr CFA) pour le parti majoritaire au pouvoir le RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple camerounais), Célestin Bedzigui (président du PAL) a tenu à réunir les journalistes et hommes de médias afin de détailler ses aspirations personnelles et professionnelles. Son appel à une union sacrée autour du candidat Paul Biya, survient ici comme un ralliement stratégique et utile pour le "candidat naturel" du RDPC son excellence Paul Biya actuel président de la république du Cameroun.

Durant cette rencontre avec les journalistes, le president du PAL s'est dit confiant et sans peur face à certaines allégations sur sa personne rencontrées dans les réseaux sociaux et dans certains médias. "L'homme public que je suis se trouve ainsi l'obligation de clarifier les choses afin que la liaison sociale, que les circonstances ont créée entre lui et le public, demeure adossée sur la vérité, la liberté étant par-dessus tout laissée à chacun de se faire une opinion et un choix lorsqu'interviennent les moments de détermination politique". A clamé l'homme politique devant ses invités et la presse. Ne se présentant pas à l'élection présidentielle de 2018, cet éminent professeur d'université soutien haut la main à travers le PAL, la candidature du président Paul Biya.

Le PAL officie tel un soutien incontesté pour une démocratie libérale au sein du RDPC

Étant premier secrétaire du PAL en 1991, le professeur Célestin Bedzigui est reçu à cette période par le président de la république pour la restitution d'un "plan de sortie de crise", tout en proposant l'organisation d'une conférence tripartite.

Parmi ses principaux points clés, l'objectif avait été de détourner l'attention de l'opinion de "Bamenda et voisinage" tout en créant l'événement ailleurs. Ceci en établissant un cadre de concertation et de dialogue élargi à Yaoundé dans le but d'avoir une deuxième Tripartite ou l'attention du public serait mise à nu.

En second recours le PAL avait opté pour la réussite de cette assise afin que l'État puisse se rendre à l'évidence que le problème serait véritablement politique, en accord avec la revendication d'un système de gouvernance dans l'ex-Southern Cameroon et ainsi préserver les traditions qui y ont prévalus sous le fédéralisme entre 1961 et 1972.

Toutes ces mesures auraient pu s'inscrire dans l'agenda des discussions au point dénommé " fédéralisme ou décentralisation ".

Une économie de marché prépondérante à travers le programme du PAL

Le Cameroun comptant différentes crises, le PAL propose une typologie conceptuelle de ces crises. La crise de la dette et la crise de trésorerie ou de solvabilité en sont les deux principales. Sachant que le Cameroun vit dans une crise de solvabilité illustrée tour à tour par un ratio CFRE/ RCPE supérieur à 1 qui ramène à cette définition de Charges fixes récurrentes de l'État/ Recettes propres de l'État supérieur à 1. Ceux-ci concordant avec les charges fixes de l'État représentant les salaires, les pensions et le service de la dette, et enfin les Recettes propres de l'État incluant les Recettes fiscales et douanières, les revenus pétroliers et les autres recettes.

Concernant les défis de l'avenir, les propositions concurrent à la réduction de chômage dans le but d'enclencher un décrochage du taux moyen actuel de chômage de 40%. L'arrêt de la dégradation des comptes publics et le relèvement du niveau d'activité et de revenus des populations s'insurgent également comme les défis de l'avenir. Le PAL s'inscrit graduellement dans un objectif raisonnable de la politique du gouvernement qui en 10 ans ramènerait le taux de chômage à moins de 10% en partant de la courbe de 40% actuelle, et de porter le PIB annuel par habitant par an à 1.650.000 fr CFA en partant de 660.000 fr CFA. La jeunesse camerounaise pourra ainsi compter sur des valeurs telles que l'agriculture, le développement du monde rural, la création d'entreprises et même l'industrialisation dans le secteur privé à travers ce programme.