Les employés de la firme Vodafone Cameroun sont de plus en plus nombreux à réclamer leurs impayés depuis la fermeture de l'entreprise en Novembre 2017. En effet, ayant reçu l'assignation de ne plus exercer sur le territoire national, cette boite spécialisée dans la diffusion et le partage d'internet a laissé de nombreux clients, employés, et même la concurrence perplexe. Ne détenant aucune licence conforme normalement délivrée par le ministère des postes et télécommunications, Vodafone Cameroun par le biais d'Afrimax Sarl (compagnie néerlandaise et par ailleurs actionnaire principale) a exercée de manière frauduleuse et illégale.
Raison pour laquelle l'État a constitué en conseil stratégique le CCERE (centre de commerce extérieur et de relations extérieures) afin de défendre les intérêts des concernés. Le directeur de ce centre en la personne d'Ibrahim Zakari mettra tout en œuvre afin de diligenter les procédures administratives, judiciaires et légales dans le but de déterminer l'imposture. Le Data Center de cette entreprise étant scellé, de nouveaux rebondissements ont pu être constatés dans certains médias sur un éventuel paiement possible pour tous les employés ayant des arriérés de salaires et des impayés.
"Cette nouvelle sortie médiatique n'est que de la fourberie. Car il n'est mentionné nulle part qu'il existe un rapport compatible venant d'un cabinet comptable agréé qui affirme que la dette de Vodafone Cameroun s'élève à 3 milliards de francs CFA comme il est inscrit dans le journal Le Quotidien de l'Economie n°01461 du Mardi 30 Janvier 2018".
A affirmé le directeur du CCERE. Sur ce, il a été nommé un liquidateur et porte-parole afin de procéder à la vente du patrimoine de Vodafone Cameroun visant à rembourser toutes les dettes laissées par l'entreprise.
Le Cameroun vise un nouvel idéal dans le domaine des télécommunications
Tout en violant les normes relatives au droit du travail et de la sécurité sociale, Vodafone Cameroun qui exerçait de façon illégale à fait suite à la cessation immédiate de son activité.
Cependant, certains clients ayant achetés le modem proposé par celui-ci, se sont retrouvés sans connexion pourtant les ventes s'étaient normalement déroulées. En outre, les autres acteurs du même secteur tels que Nextell, Camtel, Orange, ou MTN n'ont pas hésité à dénoncer sa participation à cette concurrence déloyale dont Vodafone Cameroun usait au quotidien.
Soupçonnée d'avoir des capitaux provenant de sources criminelles à travers le blanchiment des capitaux, cette firme à fait peser sur elle des soupçons de financement d'activités illicites et transnationales. Cette parution dans la presse n'est que pour faire distraire les assises de la société avec ses lignes à charges. Ces allégations fantaisistes et imaginaires du porte-parole de Vodafone Cameroun ne sont que spéculations selon Ibrahim Zakari , car cette firme manque de véritable comptabilité. En effet, il a été cité que la dette laissée par l'entreprise Vodafone Cameroun se chiffre à 9,5 milliards de FCFA dans laquelle celle des employés se chiffrant à environ à 1milliard FCFA. Toujours dans cette presse camerounaise, le même porte-parole à insisté sur le fait que 14 des ex employés ont perçu leur dû sur les 81 restants.
Selon lui, le virement a été signé le 27 Janvier 2018, suite à la vente de quelques biens laissés par Vodafone Cameroun. Ces ex employés abandonnés à leur propre sort espèrent une suite favorable à leur demande de la part de l'entreprise et des pouvoirs publics. " Nous anciens employés de Vodafone Cameroun nous nous sentons abandonnés et livrés à nous même, et quelquefois le liquidateur qui doit nous trouver des solutions nous rejette ". S'est plaint un des employé aux vues de ces multiples malversations.
Le Cameroun compte mettre en pratique cette loi concernant ces pratiques illégale de certains opérateurs des télécommunications. La ministre des postes et télécommunications madame Likeng a insistée sur les mesures qui seront appliquées aux entreprises non conforme jusqu'à la cessation totale de toute activité illicite sur l'ensemble du territoire.