L'influence des Etats-Unis a-t-elle encore une fois joué sur les actions israéliennes ? Toujours est-il que l'utilisation par Israël de munitions à balles réelles contre des civils non armés est intervenue après que la manifestation prévue ait été dénoncée par Jason Greenblatt, l'avocat de l'organisation Trump, envoyé par le président américain pour négocier la fin du conflit israélo-palestinien. Sur Twitter, jeudi, Greenblatt a qualifié la manifestation prévue de « marche hostile » et a accusé les organisateurs d'être membres du Hamas, le groupe militant qui gouverne Gaza.
Les commentaires américains pourraient donc avoir fourni une raison à Israël de réprimer cette marche avec violence.
La question de Jérusalem a mis le feu aux poudres
Donald Trump est lui extrêmement attentif à la situation entre Israël et Palestine, d'autant qu'il n'a pas hésité à mettre le feu aux poudres il y a peu. En effet, le président américain avait décidé de déplacer l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, reconnaissant du coup la ville sainte, faite de multiples religions, comme la capitale officielle d'Israël. Une décision qui avait suscité la colère de la Palestine, et notamment du mouvement du Hamas.