Vladimir Poutine a tout tenté. Il y a encore quelques heures, il s'était entretenu au téléphone avec Theresa May et Emmanuel Macron, tentant de les dissuader de suivre les Etats-Unis sur le dossier syrien. Finalement, la France et le Royaume-Uni ont effectivement suivi Donald Trump, procédant à des frappes sur le sol syrien dans la nuit de vendredi à samedi. Une nouvelle dont la Russie a pris connaissance avec colère. L'ambassadeur russe à Washington, Anatoly Antonov, a publié une déclaration menaçant de « conséquences » les pays engagés dans cette attaque.

La Russie menace les trois pays de « conséquences »

« Un scénario préconçu est en cours de mise en œuvre », explique ce communiqué. « Encore une fois, nous sommes menacés. Nous avons averti que de telles actions ne seront pas laissées sans conséquences. Toute responsabilité pour eux incombe à Washington, Londres et Paris ». Aucune des frappes aériennes n'a touché les zones où les systèmes de défense aérienne russes protègent les bases russes de Tartous et de Hmeimim, ont indiqué les agences de presse russes citant le ministère de la Défense. Quelles seront les « conséquences » évoquées dans ce communiqué ? Il est encore trop tôt pour le savoir.