Avec 58 morts, dont cinq mineurs, la journée de lundi a été la plus meurtrière à Gaza depuis la fin de la dernière guerre en 2014. Ces dernières semaines, des protestations contre le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem ont fait des dizaines de morts parmi les Palestiniens. Dans le même temps, aucun blessé ni mort n'a été à déploré du côté israélien. Les troupes israéliennes avaient été renforcées le long de la frontière avant les manifestations qui coïncidaient avec les Palestiniens marquant le jour de la Nakba - ou « catastrophe », la commémoration annuelle du déplacement des Palestiniens lors de la fondation d'Israël en 1948.

Israël avait pris des mesures

Les avions israéliens ont largué des tracts avertissant les Palestiniens de ne pas s'approcher de la barrière, tandis que des pilotes de drones amateurs israéliens ont été recrutés pour faire tomber les "cerfs-volants incendiaires" lancés au-dessus de la barrière. Des mesures qui n'ont pas été suffisantes pour éviter les violences et ainsi de nombreux morts. Un épisode de plus dans la guerre de territoire à long terme qui oppose Israël à Palestine. Après la journée de lundi, difficile désormais d'imaginer les tensions se calmer dans l'immédiat.