La frontière située entre le Mexique et les États-Unis est devenue un véritable carrefour migratoire. Chaque mois, plusieurs milliers d'immigrés tentent de passer le mur frontalier ainsi que les barbelés pour pénétrer dans le territoire américain. L'administration Obama avait déjà mis en place une lois qui, faisait en sorte que les personnes entrées illégalement sur le territoire soient envoyés en prison pour être jugés. Mais les anciennes autorités fermaient les yeux sur les parents accompagnés de leurs enfants, chose que ne fait plus l'administration Trump.
Des enfants envoyés en prison
Entre le mois d'avril-mai, environ 2000 enfants ont été séparés de leurs parents. Selon le ministre de la Justice Américaine, Jeff Sessions, le but de la séparation est de dissuader les prochains immigrés de se rendre aux États-Unis. Il avait alors déclaré que si les parents ne veulent pas être séparés, ils leur suffit de ne pas venir. La secrétaire à la sécurité intérieure, Kirstjen Nielsen, a annoncé que les arrestations ont augmenté de 600% par rapport à l'année précédente. Selon le New York Times, une centaine d'enfants de moins de 4 ans ont été enlevés à leur famille. C'est en tout 11 000 mineurs qui sont désormais répartis sur une centaine de centres dispersé dans tout les États-Unis.
Le plus grand camp compte 1500 garçons de 10 à 17 ans.Il se situe au Texas, dans un ancien supermarché.
Chaque camp politique se renvoie la balle
Le président Américain Donald Trump accuse les démocrates d'être responsable de la situation car ils feraient barrage selon lui à la création d'un mur entre le Mexique et les États-Unis.
Il a déclaré vendredi que « la séparation est quelque chose d'horrible » et que seuls les démocrates ont la réponse au problème. Mais l'autre camp ne décolère pas. Le comportement du président est jugé « diabolique ». Il n'y a selon eux, aucune logique à cette politique. De nombreuses personnalités politiques comme Bill Clinton ou l'ex-première dame Laura Bush ont réagi sur Twitter pour critiquer les choix de Donald Trump.
En mai, un haut responsable avait révélé au Sénat Américain que 7635 mineurs ont passé la frontière seul et que plus d'un millier d'entre eux ont disparus dans la nature. Face à cette politique ultra dure et très conservatrice, le camp du président américain ne peut plus cacher son malaise. La porte parole de la maison Blanche, Sarah Sanders, a déclaré que faire respecter cette loi était quelque chose de biblique.