Calmer le jeu et apaiser les choses ? Cela ne semble visiblement pas être du goût de Kim Jong-un. Alors que Donald Trump a annoncé vendredi qu'une rencontre entre lui et le leader nord-coréen aurait lieu le 12 juin prochain à Singapour, Kim Jong-un s'est plaint de « l'hégémonisme américain » envers le ministre russe des Affaires étrangères, en Corée du Nord. Le dirigeant nord-coréen a déclaré à Sergey Lavrov qu'il espérait renforcer la coopération avec la Russie, qui est restée largement à l'écart ces derniers mois en raison du rapprochement entre Kim Jong-un et Donald Trump.
Un sommet du 12 juin forcément sous haute tension
Kim a déjà fait des commentaires plus sévères et a même menacé de lancer une attaque nucléaire contre les États-Unis. Mais force est de constater que ses déclarations interviennent à un moment sensible. Après une rencontre avec l'envoyé spécial nord-coréen Kim Yong Chol, le secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo a déclaré que de « vrais progrès » ont été réalisés ces trois derniers jours pour établir les conditions nécessaires à un sommet réussi entre Trump et Kim Jong-un. à Singapour. Entre la Corée du Nord et les Etats-Unis, reste désormais à joindre l'acte à la parole.