Une conférence de presse s'est tenue le jeudi 14 Juin 2018, dans la salle de conférence du ministère de la communication (MINCOM) à Yaoundé. Le ministre de la communication du Cameroun, et porte-parole du gouvernement monsieur Issa Tchiroma Bakary, a présidé cette conférence aux côtés du Colonel Didier Badjeck et du secrétaire général du MINCOM. Le Cameroun qui traverse depuis quelques mois une crise dans les zones du NOSO (Nord-Ouest, Sud-Ouest), de l'Extrême-Nord, avec les attaques répétitives des exactions de Boko Haram, lutte d'arrache-pied pour le retour de la stabilité et de la paix dans ces régions en guerre.

Les Forces de défenses et de sécurité affrétées pour l'occasion, veillent à la protection et à la sécurité des biens et des personnes dans un cadre de réaménagement et de réinsertion de certaines populations déportées de guerre. Comme l'a énoncé dans son précédent rapport (2016-2017), l'ONG Amnesty International porte une fois de plus des accusations mensongères, des déductions hâtives, ou encore des manœuvres diffamatoires inadmissibles, selon le ministre de la communication, dans son dernier rapport (2017-2018). Cet état des choses s'inscrit malencontreusement dans une "stratégie de harcèlement et de déstabilisation du Cameroun dans la lutte qu'il mène contre le péril terroriste" s'est exprimé le ministre de la communication en lisant le communiqué.

En effet, la situation sur le terrain est aux antipodes de ce que décrit Amnesty International dans son fameux rapport. Les bandes armées retranchées dans les regions du NOSO, se revendiquent sécessionnistes et bénéficieraient d'importants soutiens venant de l'étranger.

En effet, certains individus de la diaspora, sont à l'origine des rentrées financières de ces dissidents, et vivent paisiblement avec leurs familles, tandis que des pauvres innocents subissent les violences, les tueries, les viols, les kidnappings et même les assassinats dans les zones concernées.

Rappelons que certains sécessionnistes dissidents, ont décidés de répondre à l'offre de dialogue faite par le chef de l'État par la violence, le crime, la destruction de biens, d'édifices publics, d'enlèvements, de demandes de rançons et de pleins d'autres actes de violences pouvant ternir cette image de paix et de sécurité des populations.

Dans son devoir régalien de stabilité et de sécurité des biens et des personnes, l'État du Cameroun se doit de protéger les populations atteintes en réagissant comme tel. Selon certaines analyses faites par le gouvernement, ce ne serait pas la première fois que l'ONG Amnesty International se fourvoie dans sa méthodologie et son interprétation de différents constats qu'elle est amenée à faire au Cameroun.

L'ONG Amnesty International bien loin de la vérité

Selon ce nouveau rapport accablant, les Forces de défense et de sécurité du Cameroun se sont rendues coupables de graves exactions, qui ont visées les populations de la localité de DADI au Sud-Ouest. Pourtant dans une enquête gouvernementale, il a été révélé que les populations de ladite localité avaient été kidnappées, et réduites à l'esclavage par des terroristes pendant plusieurs jours.

Ces hors la loi avaient même finis par y installer leur base pour mieux commettre leurs délits. Informées de cette démesure significative de la violation du droit à la vie et à l'expression, les Forces de défenses et de sécurité sont intervenues pour libérer la population de leurs geôliers, afin de rétablir leurs droits légitimes, consistant outre mesure à vivre dans la paix et la sérénité, puis à vaquer à leurs occupations respectives. Par ailleurs, l'on a pu constater la mise à sac des établissements scolaires, des incendies de dortoirs qui hébergeaient de jeunes enfants, avec des prises à partie et des violences physiques effectuées sur de jeunes écoliers dans toutes ces démonstrations. Comment pourrait-on alors qualifier cette déconvenue comme de simples actes et des tactiques de désobéissance civile?

Comment accepter de telles destructions (autant physiques que mentales), alors que l'on sait que l'ONG internationale a fait des interviews d'une centaines de personnes à l'identité douteuse et n'ayant aucune représentativité territoriale?

Devant ces entrefaites, l'ONG Amnesty International a préférée s'absoudre de ces actions républicaines menées par le gouvernement, et ternir une fois de plus l'image du Cameroun en avançant des accusations dénuées de tout fondement en cautionnant délibérément des actes criminels, auxquels des auteurs dans son nouveau rapport tentent de conférer une certaine légitimité. Cette capacité déconcertante qu'à cette ONG bien connue du public à obnubiler les massacres commis par ces pourfendeurs de maladresse et de tueries, reste des plus incomprises.

Pourtant dans certaines images véhiculées par ces derniers, l'on constate les dégâts énormes et la possession d'armes lourdes et même de lance-roquettes. L'ONG toujours dans sa position accusatrice, évoque en second recours des prises de vues satellitaires montrant des villages brûlés et détruits. De ce fait, comme l'a dit le ministre de la communication durant la conférence de presse, faudrait encore démontrer pour qui ces violences ont été opérées?

Le Cameroun reste serein malgré les accusations d'Amnesty International

Le Cameroun qui depuis quelques années subit les attaques terroristes dans certaines régions précises, a adopté un plan de sauvetage autant structurel que médiatique. Le vivre ensemble prôné dans les 10 régions du pays, vise à permettre à chaque citoyen doté de bon sens et de patriotisme, de vainement lutter contre les attaques de ces terroristes de bas étage.

Le nouveau rapport 2017-2018 d'Amnesty International certes dans une discordance des plus douteuses, n'enlève en rien le combat mené contre ces sécessionnistes dans les regions du NOSO. À cet effet, le ministre a tenu à informer l'opinion publique nationale et internationale, que le président de la république du Cameroun, son excellence Paul Biya, vient effectivement d'instruire la mise en œuvre d'un plan national de solidarité à l'endroit des compatriotes des régions attaquées. Sur ce, l'État du Cameroun ira donc rencontrer les compatriotes qui se sont réfugiés au Nigéria (pays voisin), dans le but de pouvoir créer des conditions de retour dans leurs localités respectives.