L'actuel président du Cameroun son excellence Paul Biya, vient de déclarer sa candidature à la prochaine élection présidentielle de son pays qui se tiendra le 7 Octobre 2018. Candidat à sa propre élection, cette nouvelle survient immanquablement après la convocation du corps électoral du 9 Juillet 2018 ou il a annoncé le programme de ladite élection. Il est dans les environs de 10 heures ce vendredi 13 Juillet 2018, lorsque la nouvelle tombe dans les médias sociaux, notamment dans la page twitter du président national du RDPC (Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais).
Le message semble net et bref et s'intitule de la sorte : "Je serais votre candidat à la prochaine élection présidentielle 2018". Depuis cette annonce attendue depuis des mois par l'opinion publique, la toile a explosé et les messages de contentement ou de défaitisme fusent de toutes parts. Les autres réseaux sociaux ont également fini par suivre le mouvement avec des messages des militants du RDPC et des autres formations politiques en lice pour cette future élection déterminante pour le Cameroun.
Le président Paul Biya choisi twitter pour déclarer sa candidature
Sur le réseau social twitter, les internautes et les friands de news à la pelle, ne cessent de reprendre le post du chef de l'État du Cameroun depuis cette annonce exclusive.
Il est à noter que l'année 2018 est considérée comme l'une des années comptant le plus d'élections à organiser au pays des lions indomptables. En effet, il avait été annoncé un total de 5 élections dont les élections sénatoriales, municipales, législatives, régionales et enfin présidentielles. Les sénatoriales ont été validées en début de l'année 2018, avec 70 sénateurs élus (par les conseillers municipaux et le président de la république), les élections municipales et législatives quant à elles, ont été prorogées de quelques mois.
De ce fait, le mandat des conseillers municipaux élus lors du scrutin du 30 septembre 2013, a donc été renvoyé pour une durée de 12 mois. Ce décret avait été signé de la présidence de la république le 11 Juillet 2018.
Face à cette déconvenue sur la durée opéré pour cette élection, la convocation du corps électoral s'est donc faite le 9 Juillet 2018. Il a donc été fixé la date du 19 Juillet 2018 comme date limite de dépôt des dossiers de candidature pour la présidentielle; celle du 8 Août 2018 comme date pour publier les candidatures validées; celle du 24 Septembre 2018 comme le début de la campagne; et enfin celle du 7 Octobre 2018 comme celui du jour de l'élection.
Le RDPC a enfin l'approbation de Paul Biya
Les militants et sympathisants du RDPC ayant tant clamé la future candidature de leur candidat "naturel" comme ils le disent bien, peuvent dorénavant s'en réjouir car l'homme lion à finalement rugit. La diaspora camerounaise et quelques élus politiques partisans du RDPC avaient quant à eux commencé à lancer les hostilités depuis quelques mois, en envoyant des messages de soutiens à travers les réseaux sociaux ou encore des rassemblements dans différentes régions affrétées pour cet événement.
Avec cette déclaration de confirmation, leurs attentes semblent ouvrir une brèche à leur demande tant souhaitée. Du côté adverse, les candidats tels que Akere Muna, Espoir Matomb, Maurice Kamto ou encore le candidat de la jeunesse Cabral Liibi (surnommé le Macron du Cameroun), ont déjà mis leurs godasses et n'hésitent pas à faire des sorties médiatiques pimpantes et explosives afin d'affiner leur image.
Le Cameroun traversant une crise identitaire, survole inexorablement des résolutions étatiques face à des terroristes et des extrémistes qui essaient de régner dans les zones affectées. Chaque candidat à cette élection, dans l'optique de valoriser les valeurs citoyennes du pays, a pu donner en sa faveur des solutions adéquates pour un retour à la paix et au vivre ensemble.
Le président quant à lui, a instruit un plan d'urgence d'aide aux populations en détresse, qui jusqu'à nos jours a déjà sensiblement atteint la somme de 1 milliards de francs CFA. Le mot du président dans le réseau social twitter, amorce ainsi la fin des questionnements de l'opinion publique et convient sans doute à certains citoyens camerounais, ceci afin de lever le doute face aux appréhensions des sceptiques. La campagne présidentielle peut enfin démarrer.