Le Viêtnam continue de durcir ses règles, et ne prendra aucun risque pour palier à tous les dangers possible. Michael Nguyen, 54 ans, est un Américain d'origine vietnamienne qui aurait tenté d'intenter des actions politiques afin de renverser le gouvernement actuel dans le pays de 92 millions d'habitants. Ce père de quatre enfants serait néanmoins accusé à tort selon Mark Roberts, son demi-frère. Au milieu de cette confusion, la justice devra rendre un verdict rapide et ferme dans cette affaire.

Une affaire d'état pour les Etats-Unis

Dans un communiqué, Mimi Walters, élue républicaine à la chambre des représentants du Congrès, a confirmé qu'elle mettrait tout en oeuvre pour obtenir la libération de Michael Nguyen.

Pour le moment, rien ne va pouvoir être fait pour lui, malgré que, comme indiqué par son beau-frère, le quinquagénaire n'est impliqué dans aucun groupe politique visant à nuire au régime communiste. Pour l'instant emprisonné à Ho-Chi Minh-ville, il aurait été seulement vu en voyage accompagné de trois militants, comme l'a rapporté Le My Hanh, un de ses amis, à l'Agence France-Presse.

Le pouvoir communiste en place durcit sa répression depuis les dernières élections législatives dans le pays, il y a deux ans. Tran Dai Quang, le président du pays asiatique, a déjà mis derrière les barreaux de nombreux journalistes, avocats et militants qui ne supportaient pas le régime, voire même qui le critiquer.

Concernant Michael Nguyen, ce dernier a toujours vécu en Asie, avant de rejoindre les Etats-Unis en 1975, dès la sortie de la guerre du Viêtnam. Son départ fut motivé par la mise en place du nouveau pouvoir communiste.

Seconde incarcération d'un étranger dans le pays

Michael Nguyen n'est pas le seul concerné par une arrestation de la police pour "tentative de renversement de régime" cette année.

Il y a deux mois, un autre américain, Will Nguyen, a lui aussi été considéré par les autorités comme étant un danger imminent pour le pays. Ce diplômé de l'université de Yale a quant à lui été accusé "d'atteinte à l'ordre public", suite à des participations lors de manifestations contre la création de zones économiques spéciales, un projet de loi qui a susciter de vives réactions.

Son expulsion vers les Etats-Unis a cependant été rapide et sans conséquence. Le Congrès américain va maintenant chercher à faire le maximum afin de faire revenir ce père de famille de 54 ans chez lui sain et sauf.