Depuis quelques temps, un nouveau vent est en train de souffler sur l'Afrique noire, ses peuples et ses Civilisations. Ce vent qui s'est emparé des réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Youtube,..etc.), - lesquels relaient sa propagande, - ne laisse rien sur son passage. Renforcé par le premier médium des peuples Africains qu'est la rumeur, ce vent se propage à une vitesse grand V. Et, par sa force de frappe redoutable, ce vent percute, remue et déstabilise les Afro-descendants mais aussi les Afro-résidents sans oublier leurs différentes diasporas, jusque dans leurs croyances religieuses.

Mais, qu'est-ce que ce vent ; et d'où vient-il ?

Il s'agit de l'impact populaire des enseignements de l'Africaniste d'origine Guadeloupéenne qu'est le Professeur Niounssérê Kalala Jean-Philippe OMOTUNDE qui a fini par convaincre même les plus sceptiques, que lui, Niounssérê Kalala OMOTUNDE était un dialecticien hors norme, un manipulateur des idées et un semeur de perplexité.

Que dit le Professeur OMOTUNDE ?

Il dit que toutes les religions du monde s'enracinent en Afrique !

Le Bouddhisme ? L'Hindouisme ? Le Judaïsme ? Le Christianisme ? L'Islam ? Toutes ces religions d'Orient et d'Occident prendraient leurs sources en Afrique, d'après le brillant universitaire. On aurait pu penser à une plaisanterie de mauvais goût.

Seulement voilà, les enseignements du Professeur Omotunde ne viennent pas du néant. Ils ont pour fondement les Humanités Classiques Africaines, des livres plus anciens que la Bible. De surcroît, il est un disciple du Cheick Anta DIOP du Sénégal et du Professeur Théophile OBENGA du Congo-Brazzaville. Ainsi donc, en écoutant le Professeur Omotunde, et par le doute qu'il sème dans les cœurs, les esprits et les âmes, plusieurs croyances religieuses bien enracinées en Afrique sont mises à mal.

Plus précisément, les religions révélées qui avaient le vent en poupe jusque-là commencent à mordre la poussière, tant elles sont frappées de désuétude et de caducité par les enseignements du Professeur Omotunde. Ne dit-on pas que la Renaissance s'accompagne toujours de réformes religieuses ? Voilà qui nous conduit à étudier la définition du mot «Renaissance», et finalement à la problématique de la renaissance africaine qu'entraînent les enseignements du Professeur.

Qu'est-ce que la Renaissance ?

Quelques définitions.

- En Europe, on a parlé de Renaissance à une "une période de l'époque moderne associée à la redécouverte de la littérature, de la philosophie et des sciences de l'Antiquité, qui a pour point de départ la Renaissance italienne." Source Wikipédia

- Ainsi, la Renaissance d'après les civilisations européennes et occidentales, c'est "une période de grands changements culturels en Europe qui couvre plus d’un siècle (de la fin du xive siècle, dit Trecento, jusqu’au début du XVIe, dit Cinquecento)." Source Wikipédia

S'agissant de l'Historien Français René Remond, il a défini les caractéristiques d'une Renaissance, en précisant ceci :

Une « Renaissance » se caractérise par :

  • l'apparition de nouveaux modes de diffusion de l'information,
  • la lecture scientifique des textes fondamentaux,
  • la remise à l'honneur de la culture antique (littérature, arts, techniques),
  • le renouveau des échanges commerciaux,
  • les changements de représentation du monde. » Source Wikipédia.

Qui peut le nier ?

l'observation stricte du paysage économique de l'Afrique, du monde noir et du monde actuel permet de constater que les caractères d'une Renaissance dans la perspective de René REMOND sont manifestes. Notamment, les nouvelles technologies et l'émergence de réseaux sociaux (nouveaux moyens de communications), la valorisation des civilisations africaines antiques nourrie d'une lecture scientifique des textes anciens que conduit brillamment le Professeur Omotunde, le goût et l'intérêt pour l'histoire africaine ancienne que ce fils authentique d'Afrique inspire à ses contemporains par la divulgation de ses recherches sur les Humanités Classiques Africaines, le renouveau des échanges commerciaux par l'e-commerce et la vente par correspondance, les nombreuses mutations de nos différentes cosmogonies...etc.

Assurément, tout est réuni pour une Renaissance africaine.

Une renaissance africaine à portée de main

A vrai dire, la Renaissance africaine avait débuté durant les 19è et 20è siècle avec les travaux des Panafricanistes, des Négritudiens, du Cheick Anta Diop et de son disciple le Professeur Théophile Obenga. Cependant, ce mouvement de Renaissance africaine a connu un coup d'arrêt pour différentes raisons.

D'une part, le manque d'engouement collectif des Africains embourbés dans un morcellement territorial et linguistique sans précédent a été fatal au Renouveau africain. D'autre part, les filles et fils d'Afrique n'ont pu relever le défi de la Renaissance africaine durant le siècle passé parce qu'ils étaient préoccupés par de petites querelles inutiles qui ne faisaient que creuser le fossé suffisamment grand pour les rapprocher.

Enfin, l'amorce de la Renaissance africaine a été un échec au siècle dernier pour faute de moyens de diffusion des acquis des mouvements du Panafricanisme et de la Négritude. L'analphabétisme endémique n'est pas non plus neutre, il a constitué à n'en point douter, le principal obstacle à la Renaissance africaine.

Après tant de tentatives courrons d'insuccès, au 21è siècle, l'action du Professeur Niounssérê Kalala Jean-Philippe Omotunde est en train de transformer en un véritable rouleau compresseur qui se déploie lentement, mais sûrement, sur le chemins des consciences africaines complètement sédatées. Le choc qu'elle entraînera sera terrible, l'Afrique ne pourra que réveiller de sa longue léthargie. Inutile donc de tergiverser. La renaissance africaine est proche, cette fois-ci est la bonne.