Le sort du continent africain depuis l’indépendance continue toujours de faire couler beaucoup d’encre. Car certains écrivains africains ont décidé de conscientiser leurs frères. Ceci dans le but de les amener à se prendre en charge eux-mêmes. Grégoire Sowadan fait partie de cette catégorie d’écrivains qui pensent que le développement de l’Afrique qui peine à prendre est de la faute des Africains eux-mêmes et non du colon blanc.
« Tant que nous continuerons de nous pavaner de notre triste histoire, en nous imaginant des valeurs passées qui n’en sont pas, nous resterons où nous sommes ».
Cette déclaration est celle de l’écrivain béninois. En effet, le fait de rendre l’occident responsable des maux qui minent l’Afrique est une véritable erreur pour lui.
Ceci à cause du simple fait que les Africains, et surtout leurs dirigeants, sont dotés eux-mêmes de compétences intellectuelles, et peuvent penser par eux-mêmes la direction vers laquelle ils doivent conduire leurs politiques, afin d’œuvrer pour le développement de leurs pays respectifs, et du continent en général. Grégoire Sowadan soutient donc fermement le fait que « les Africains ont leurs tares dont profite le Blanc pour les opposer les uns aux autres ». Selon lui, ce ne sont pas les colons blancs qui dirigent les fonds qui sont destinés au développement des communes et autres structures, vers des projets qui ne sont toujours pas profitables pour le peuple, dans le but de les assainir et de les développer.
La cause du retard de l’Afrique selon Grégoire Sowadan
« Tant que nous refuserons d’admettre que le ver est dans le fruit, que nous sommes nous-mêmes les responsables de notre sous-développement, tant que nous continuerons avec ignorance à pointer du doigt le colon blanc, ou l’esclavagiste blanc comme étant responsable de notre retard, rien ne changera pour nous ».
Cette déclaration de l’auteur vient renforcer le fait que l’africain est accroché à certains mythes qui ne lui profitent certainement pas, mais qu’il trouve indispensable, peut-être à cause de ‘’son ignorance’’. C’est donc à juste titre qu’il évoque le cas des palais royaux d’Abomey qui se trouvent au Benin.
Car autour de ces palais royaux, est bâtie une grande zone d’ombre.
Cette zone d’ombre fait peut-être que les réelles sources de la résistance de certains rois ne sont toujours pas bien connues du peuple. Par ailleurs, Grégoire Sowadan souligne le fait que les Noirs aussi pratiquaient l’esclavage sur leurs semblables avant les colons. Esclavage qui se faisait par des rituels de sacrifices humains et autres. A l’en croire, seule l’Afrique est en retard à cause de la mentalité des Africains eux-mêmes. Ce qu’il prouve par le cas de la Chine. Quand bien même cette dernière n’a pas été entièrement colonisée, elle l’a malgré tout été. Mais cela ne l’a pas empêchée d’être aujourd’hui une puissance économique mondiale de premier plan malgré l’effectif important de sa population.