La médecine naturelle : qu’est-ce que c’est ? On l'appelle également « pseudo-médecine », car son efficacité n’est pas prouvée ou pas suffisamment testée. Elle s’oppose ainsi à la médecine conventionnelle qui, elle, est prouvée et reconnue scientifiquement.

Pourtant, elle est utilisée traditionnellement depuis l’Antiquité jusqu’à l’ère de l’industrialisation à la fin du XIXe siècle. Celle-ci puise ses fondements dans trois sources essentielles : la nature, la connaissance du corps et les croyances traditionnelles. Se référer à la nature est un signe de qualité et les éléments naturels disposent de substances actives bénéfiques ou toxiques selon leurs caractéristiques, leurs utilisations, leurs dosages, etc.

La connaissance du corps joue un rôle important dans la pratique de la médecine douce. En effet, chacune des parties du corps aurait une influence sur les maux ressentis et leur guérison. Des gestes simples stimulant l’organisme agiraient sur sa manière de se réguler et parviendraient à soigner certaines pathologies.

C’est notamment ce que propose l’acupuncture dont les origines sont liées à la médecine traditionnelle chinoise. Le recours à l’acupuncture est d'ailleurs pris en charge par l’Assurance Maladie à hauteur de 70 % : gage de reconnaissance et d’efficacité de ce type de médecine ?

Les bienfaits de la médecine naturelle

S’orienter vers la médecine traditionnelle est de plus en plus systématique en France pour une raison simple : elle semblerait apporter de nombreux bénéfices aux personnes qui y ont recours.

L’utilisation des huiles essentielles, par exemple, est devenue une référence en quelques années en matière de solution thérapeutique. L’aromathérapie demeure la solution naturelle par excellence pour soigner tous les types de maux puisqu’elle repose sur les vertus prodigieuses des plantes. Cette pratique réunit un bon nombre d’adeptes qui en vante les mérites et les parapharmacies lui font une place de premier rang !

Récemment, une pratique surprenante et controversée s’est vue mettre en place : le recours au jeûne dans le traitement du cancer. Le jeûne permettrait alors une meilleure "supportabilité" de la chimiothérapie puisqu’il en réduirait considérablement les effets secondaires tels que la fatigue, les nausées, les maux de tête. Plus surprenant, encore, il aurait un impact sur la réception du traitement en le rendant plus efficace puisque les cellules cancéreuses ne sauraient pas s’adapter au jeûne, contrairement aux cellules saines.

Des recherches étant actuellement en cours sur cette pratique complémentaire, elle divise le corps médical : certains de ses professionnels n’ont d’autres choix que de constater l’efficacité de ce procédé.

Le recours à la médecine traditionnelle : une pratique controversée

Seulement, une grande partie des professionnels de santé voit dans le recours à la médecine traditionnelle une manne financière dont les bénéfices ne sont pas probants. D'autres, en revanche, misent sur cette pratique naturelle dont les effets néfastes sur l’organisme seraient nuls contrairement aux médicaments véhiculés par la médecine conventionnelle. Cette division est d’autant plus nette en ce qui concerne le recours à l’homéopathie.

Bien que les recherches (peu nombreuses) sur le domaine tendent à l’efficacité de cette pratique et que de plus en plus de médecins favorisent cette solution thérapeutique, l’ordre des médecins la rejette. Possiblement déremboursé, le recours aux plantes ne convainc pas la majorité des professionnels qui n’hésite plus à alarmer et mettre en garde contre le recours à la médecine naturelle. Le syndicat national des médecins homéopathes français a alors riposté en portant plainte contre 124 médecins pour « non-confraternité ».

Suscitant attaques et scepticisme, la médecine naturelle semble pourtant avoir un avenir prometteur qui se dessine à l’horizon.