Donald Trump est le président des Etats-Unis. Son arrivée, sous les feux de la rampe, laisse un souvenir, comment dirait-on, étrange.
Assis sur les règles, le respect des autres n'existe pas dans son monde violent, un peu machiste, et contre les femmes ou les étrangers.
Bluff, fanfaronnade, menace, attaque, couac, contre-vérité, discordance, incohérence, maladresse, contradiction, impulsivité, riposte sont 12 exploits confus de son cru.
Ses dires erronés pèsent lourd sur sa future re élection qu'il préparait déjà. Il ne perd pas le nord, mais ses plumes en étant un hercule à sa manière. Loin d'être un exemple irréprochable, il se montre pourtant trop présent.
Récupérera-t-il ainsi des électeurs déprimés par le confinement ou une plus forte expression de l'extrême droite ?
Le bluff sanitaire
En janvier 2020, Trump minimise le coronavirus, puis il se ravise. Il estimait que ce virus disparaîtrait avec l'arrivée du printemps. Il fait cette annonce lors de ses points presse bien qu'il n'ait aucune compétence en immunologie. Selon lui, le virus devrait être parti pour Pâques. Cela date du 13 avril.
Fanfaronnade sérieuse ?
Suite à ses "fake news" sur le virus, la confusion qu'il sème s'agrandit. Il désigne un premier responsable : l'OMS. Ainsi, il suspend la contribution américaine à cause de "leur mauvaise gestion et de la dissimulation de la propagation du coronavirus".
PRESIDENT TRUMP: "Today I am instructing my administration to halt funding of the World Health Organization while a review is conducted..."
— Breaking911 (@Breaking911) April 14, 2020
"American taxpayers provide between $400 million & $500 million per year to the WHO. In contrast, China contributes roughly $40 million." pic.twitter.com/OQMeJO6A8n