Le policier guadeloupéen de la brigade anti-criminalité a d'abord interrogé Jean-Luc Mélenchon au sujet de leur suppression, puis ce fut au tour de la présidente du conseil régional d'Île-de-France de demander au candidat de la France Insoumise de condamner les violences des manifestants qui défilaient hier contre les violences policières. Ainsi, Jean-Luc Mélenchon a pu défendre sa propre vision de la police, encadrée strictement par la déontologie.
Supprimer la BAC
Comment Mélenchon justifie-t-il cette mesure ? Parce que la BAC serait inefficace, qu'elle ne se cantonnerait qu'aux flagrants délits, et, qu'en plus, elle ruinerait la relation de confiance entre la population et la police.
De sorte que le candidat de la France Insoumise a dénoncé une police " shériff ", qui intervenait quand bon lui semblait et qui faisait à peu près ce qu'elle voulait de ceux qu'elle contrôlait. Il a dit vouloir restaurer la confiance entre la population et la police, et a ainsi refusé de condamner les débordements, bien qu'il affirme condamner toute violence en général. La police de Jean-Luc Mélenchon devra être exemplaire, et ne jamais connaître de telles affaires de viols ; sa déontologie doit être la plus stricte, et elle doit s'y tenir le plus strictement. Ce dont il veut, c'est d'une police de proximité, qui connaisse le terrain où elle travaille et ses habitants, pour restaurer cette confiance.