En région parisienne et en Bretagne notamment, la population réagit à l'affaire Théo, ce jeune habitant d'Aulnay-sous-Bois qui accuse un policier de "viol" à l'aide d'une matraque pendant un contrôle d'identité. Dans la ville où se sont produits les faits, 28 interpellations ont encore eu lieu mercredi soir selon l'AFP, au terme d'une cinquième nuit de violences près de la cité où vivent Théo et sa famille.
Au sein des défilés qui dénoncent les violences policières, le mot d'ordre "Justice pour Théo" revient sans cesse, comme à Paris où 250 personnes se sont réunies.
A Nantes, entre 300 et 400 personnes se sont rassemblées, mais certaines d'entre elles ont lancé des projectiles en direction des forces de sécurité présentes pour encadrer la manifestation. Ces dernières ont alors répliqué avec des gaz lacrymogènes.
A Rennes, 200 personnes ont tenté de manifester, mais des cordons de CRS les en ont empêchées. Selon de nombreuses vidéos qui circulent sur les réseaux sociaux, certaines personnes ont allumé des feux de poubelle et là encore, les CRS ont du intervenir à l'aide de gaz lacrymogènes pour disperser le cortège.