Un "principe de loyauté" bafoué et contraire à "l'esprit même des primaires", voilà comment la Haute Autorité des Primaires Citoyennes (HAPC) décrit le "comportement" de Manuel Valls envers Benoît Hamon, alors que les sept candidats avaient promis de "soutenir sans réserve le vainqueur". Mais en refusant d'apporter son parrainage d'élu à son challenger, l'ancien premier ministre de François Hollande envoie un signal fort que la HAPC dénonce. De plus, Manuel Valls n'hésite pas à critiquer le programme de son ancien rival, en déclarant à longueur d'interviews qu'il n'est pas financièrement réaliste.
Interrogé après sa défaite à la primaire socialiste, le perdant affirmait déjà que, contrairement aux propos de Benoit Hamon, la France ne pouvait pas sortir du nucléaire, ni offrir un revenu universel d'existence ouvert à tous, sauf au prix d'un "gonflement de notre dette" et de "hausses d'impôts".
Enfin, la HAPC dénonce le fait que Manuel Valls balaye d'un revers de la main la "charte éthique de la primaire", qu'il avait pourtant signée.